lundi 28 novembre 2011

143, tout simplement

Dans la vie, il y a des moments comme ça où on vous donne un numéro.

Moi je suis tombée sur le 143.

Pourquoi ? Comment ? Hasard ? Coïncidence ?

 

Dois-je me réjouir parce que :


- dans 143 ans ma configuration astrale sera la pire imaginable et que ça tombe bien, à ce moment là je serai (sans doute) morte ?


- je vais gagner 143 millions d'euros au loto le vendredi 13 prochain (soit le 13 janvier 2012) ?


- ma boîte aux lettres va bientôt se trouver remplie de 143 courriers de personnes différentes m'informant - au milieu de moult compliments - que je suis leur idéal dans la vie ?

 

Dois-je au contraire pleurer parce que :


- des tas de gens vont me virer de leur facebook et je vais me retrouver à seulement 143 "amis" (Oh mon Dieu !) ?


- quand je vais monter sur la balance après les fêtes, l'aiguille va se stabiliser à 143 kilos ?


- je vais finir par devenir foldingo à force de réfléchir à ce que peut bien signifier ce chiffre de 143 ?


Si quelqu'un a une idée, merci bien, en attendant je vais continuer à y réfléchir...

 

143

vendredi 25 novembre 2011

Du papier toilette et des hommes

L'autre jour, je discutais avec ma cobureau d'une question assez centrale : celle de l'achat de papier toilette.

 

Comment nous en étions venues à ce thème de conversation ?

 

Je ne saurais plus trop le dire...

 

Il se peut que ma cobureau m'ait officiellement annoncé qu'il fallait absolument qu'elle passe acheter du papier toilette avant de rentrer chez elle, si elle ne voulait pas se retrouver obligée de sacrifier son rouleau de sopalin.

 

Il se peut aussi que nous ayons médit de cette personne non identifiée du bureau qui ne remplace jamais le rouleau de papier toilette qu'elle finit, au risque de placer son successeur dans une situation potentiellement problématique pour peu qu'il ne soit pas en proie à un rhume carabiné qui l'oblige à se ballader avec sa boîte de mouchoirs.

 

Il se peut aussi que nous ayons tout simplement débattu des perspectives d'avenir de l'industrie du papier toilette dans le contexte de crise actuel.

 

(Nous avons souvent des conversations assez passionnantes toutes les deux).

 

Bref, je ne me souviens plus exactement, ce qui n'est pas bien grave puisque là n'est pas le noeud de la question (au risque de vous décevoir...).

 

Le noeud de la question c'est que ma cobureau m'a formellement affirmé que TOUTES les personnes de sexe masculin avec lesquelles il lui a été donné de frayer, ont TOUTES le point commun d'être extrêmement mal à l'aise à l'idée de passer à la caisse de leur supermarché avec un lot de rouleaux de papier toilette.

 

Mais pourquoi donc ? lui ai-je naïvement demandé, il me semble que ce type d'achat s'apparente à des réalités physiologiques somme toute assez communes...

 

Oui, mais c'est comme ça, m'a-t-elle doctement répondu, les hommes supportent visiblement difficilement l'idée qu'on puisse penser qu'ils sont eux aussi soumis à ce type de sujetions. 

 

Sous-entendu : nous, les femmes, nous avons - entre autre - cette supériorité d'être capable d'acheter du papier toilette la tête haute et le regard fier.

 

Je me suis tue et j'ai essayé de comprendre.

 

Mais non, rien à faire, vraiment.

 

Je suis seulement arrivée à la conclusion que moi, à moins de passer à une caisse tenue par le sosie de Ryan Gosling, avec un caddie uniquement rempli de tas de papiers toilette susceptibles de faire penser audit sosie de Ryan Gosling que mon équilibre alimentaire est vraiment très précaire et qu'il vaut mieux se garder d'aller dîner chez moi si l'on tient encore un peu à la vie, je vois mal comment l'achat de ce type de produit de consommation courante pourrait un jour se révéler trop difficile à vivre.

 

Ceci dit, me voilà bien décidée à mener ma propre enquête pour savoir si les hommes ont effectivement un problème avec le papier toilette, ou si c'est simplement ma cobureau qui a un problème avec les hommes...

 

Ca tombe bien, je reçois mon frère ce soir.

jeudi 17 novembre 2011

Je ne sais pas si ils font des études psychologiques chez Google

... mais une chose est sûre : ils connaissent bien les défauts de l'internaute moyen.

 

Au lieu de faire comme Facebook et d'imposer à tout le monde, sans crier gare, comme ça, du jour au lendemain, une nouvelle interface graphique, des options en plus, des outils en moins, en suscitant dans la minute la création de quelques 3 000 groupes de protestation ("Rendé-nous notre anssien facebouk Mark Zuquenberg", "Pour que facebook redeviaine com avent", etc.), Google, lui, y va beaucoup plus subtil. 


Je vous explique au cas où vos facultés cérébrales surdéveloppées ne vous auraient pas déjà permis de saisir toute la portée de mes propos. 

 

Sans être un gros geek plein d'acné et un peu autiste sur les bords (auquel cas vous ne liriez évidemment pas ce blog), vous avez sans doute remarqué qu'il y a peu, la page d'accueil de Google et la messagerie Gmail s'étaient offert un petit lifting.

 

Et si vous réfléchissez bien, vous réaliserez pourtant que Google ne vous a ni brusqué, ni pris en traître.

 

Il a commencé par vous prévenir bien gentiment des changements à venir ("cliquez ici pour en savoir plus") tout en vous invitant à les tester en avant-première ("adoptez dès maintenant la nouvelle version de Google / Gmail").

 

Ce n'est que dans un second temps seulement que ces changements ont été démocratiquement étendus à tous. 

 

Et c'est précisément dans cet espacement chronologique que réside tout le génie de la chose. 

 

Parce qu'offrir à l'internaute la possibilité d'utiliser la nouvelle version de Google ou Gmail avant qu'elle ne soit imposée à tous, cela revient ni plus ni moins à l'inviter à se positionner par rapport à deux groupes identitaires plus ou moins flatteurs :

- celui des internautes hyper aware, toujours à la pointe de la technique, ces golden boys du web qui ne se laissent pas guider par les contingences matérielles extérieures, mais qui sont acteurs de leur vie et QUI CLIQUENT DONC SUR "ADOPTEZ DES MAINTENANT LA NOUVELLE VERSION DE GOOGLE / GMAIL",

- et l'autre, celui des gros loosers du net, rétifs à tout progrès, qui cumulent plusieurs wagons de retard à chaque évolution technologique, qui passent leur vie, d'une façon générale, à subir les contingences matérielles extérieures et qui, dans le meilleur des cas, cliquent, tout transpirants d'angoisse, sur "POUR EN SAVOIR PLUS SUR LA NOUVELLE VERSION DE GOOGLE / GMAIL". 

 

Ce qui revient en fait à solliciter chez l'utilisateur des services Google ses pires défauts (ego surdimensionné, grave surestimation de soi, fatuité, vanité, etc.), de façon à l'amener à adopter de son plein gré n'importe quelle nouvelle version, tout ça pour être bien sûr de tuer dans l'oeuf toute vélléité de contestation qui pourrait sommeiller chez lui. 

 

Ce qui n'est pas sans me rappeler l'Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolite de notre cher Kant, qui y raconte (en substance) que si l'histoire va dans le sens d'un progrès, c'est uniquement grâce à la saine émulation que créent entre les hommes leurs penchants à l'égoïsme, à l’ambition, à la domination et à la cupidité.

 

Eh bah voilà, j'ai sais pourquoi j'ai lu Kant maintenant...

mardi 15 novembre 2011

Pourquoi fait-on de l'humanitaire ?

... c'est une question que je me pose depuis longtemps, moi qui suis belle, riche, intelligente, successfull, et qui n'ai ni une tête de pervers, ni une tête de drogué, ni ne porte en temps normal des habits de bagnards avec un bonnet de bain. 

 

trois

 

 

Entre nous, je crois que mon seul défaut, c'est de ne pas suffisamment me mettre à la place des autres...

samedi 12 novembre 2011

Une chose est de savoir bien cuisiner

... une autre d'arriver à servir correctement les plats qu'on a cuisinés.


Mon saladier de pâtes à la bolognaise à haute valeur culinaire ajoutée, entièrement renversé sur la moquette de mon studio lors du second service, me donne plutôt à penser qu'en ce qui me concerne, je suis plus douée pour la première de ces deux activités.


Évidemment, comme mes invités avaient excessivement bien suivi la scène, il m'a vite fallu renoncer a l'idée de remettre les pâtes dans le plat, ni vu, ni connu...

 

Parce que même parmi les meilleurs de ses amis, il se trouve toujours une âme chagrine pour considérer que ce ne serait pas très hygiénique, parce que, mon Dieu, cette moquette, on y a marché avec les mêmes chaussures que celles avec lesquelles on a arpenté les trottoirs de la Capitale, on a couru dans les couloirs du métro, on a osé se rendre aux toilettes d'un vieux bar miteux de Bastille, etc...

 

(Notez en passant que l'on voit bien que la crise, les gens ne sont pas encore en plein dedans, vu que sinon ils feraient sans doute moins de difficultés pour manger des trucs qui ont traîné par terre. La démonstration par A + B que, OUI, les Français sont encore suffisamment riches pour que Monsieur Sarkozy augmente la TVA d'un point avant les grandes festivités de mai 2012.)


Là où je me console, c'est qu'au moins mon plat en porcelaine ne s'est pas cassé et que les taches sur ma jupe devraient partir sans même que j'aie besoin d'aller contribuer à la prospérité du pressing du coin (c'est de l'acrylique).


Et puis, lors de cette soirée, il y a eu un vrai mouvement de solidarité de la part de mes invités, vu qu'il ne restait quasiment plus rien dans mon frigidaire : tout le monde a payé avec moi ma maladresse ! 

Finalement, c'était une bonne soirée.

dimanche 30 octobre 2011

Commence par regarder ton blog, avant de critiquer celui de ta voisine

Il m'arrive parfois de me rendre sur l'un de mes blogs favoris et de me dire :

 

Tiens, pas de nouvel article... Hé bah on se laisse franchement aller sur le blog de Machine* !

 Qu'est-ce que je vais donc bien pouvoir faire, moi, pendant mon temps de trajet (je ne vais quand même pas lire un vrai livre quand même !!!) ?!

 

* Ne le niez pas, les blogs intéressants sont toujours tenus par des filles.


Et puis je me rappelle tout à coup que, oui, c'est vrai, moi aussi j'ai un blog, et que moi aussi il est un peu en jachère ces temps-ci.


Heureusement, grâce au présent article, et à ces réflexions constructives, tout est réparé.

 

Je vais pouvoir refaire un tour de mes blogs favoris, et déplorer, avec ma bonne conscience pour moi, l'absence d'activité littéraire récente de certaines de mes consœurs de la blogosphère (OUF !).

Il y a une 1ère fois à tout (a dit un jour un grand sage chinois)

Mon amie Cristie, par exemple, c'est la première fois qu'elle a un bébé.

 

Moi, c'est la première fois que j'achète un vêtement de bébé.

 

Et je crois franchement que des deux, j'ai hérité de la tâche la plus compliquée... 

 

Il a fallu que je mène une enquête minutieuse avant de me lancer dans cette aventure, parce que, figurez-vous que dans ce monde inconnu de moi des boutiques pour enfants, nombreux sont les pièges textiles qui vous guettent (je ne parle même pas des talents d'esquive que vous devez déployer face aux déboulées de marmots aux coins des allées et autres projections de poussettes). 

 

Il ne s'agirait pas, en effet, d'acheter :

- un baby grow sans boutons le long des jambes pour changer la couche de Bébé (désolée d'entrer dans ces considérations triviales),

- un manteau de taille 9 mois, alors que quand Bébé aura cet âge, ce sera canicule days (sauf, bien sûr, si le Ciel a décidé de nous offrir un bis repetita du magnifique temps de l'été dernier, auquel cas vous aurez eu l'idée du siècle),

- un petit chemisier blanc 100 % coton, fichu en l'air dès la première régurgitation de Bébé...

 

Finalement, j'ai opté pour une petite robe rose à pois marrons, so chic, et si facile à assortir avec un sous-pull et des collants marrons également (parfois je me fais peur).

 

Et comme j'ai bien l'intention de renouveler l'expérience un jour prochain, j'ai bien sûr opiné du chef lorsque la vendeuse m'a proposé la carte de fidélité du magasin.

 

Pour tout dire, j'ai même eu un court instant d'hésitation lorsqu'après m'avoir demandé mon adresse, elle m'a demandé si j'avais des enfants... 

 

On perd vite tout repère dans de tels endroits ! 

mercredi 26 octobre 2011

Moi et mon radiateur

... jusqu'à hier on n'était pas très amis.

 

C'est-à-dire que moi, j'aurais bien aimé qu'il marche, vu le rafraîchissement automnal des températures, et que lui, visiblement, tout ça le laissait plutôt froid (notez l'excellent jeu de mots).

 

Ce serait cependant mal me connaître de croire que j'allais me laisser abattre pour si peu : Ce radiateur ne me défiera pas bien longtemps ! me suis-je intérieurement exclamée.

 

Et j'ai mobilisé dans la foulée mon sens pratique le plus aigu pour résoudre ce délicat problème de chauffage que le destin avait décidé de placer à l'improviste en travers de ma vie, (le fourbe !).

 

J'avais en main ces trois indices parfaitement objectifs :

 

- le chauffage vient tout juste d'être remis dans l'immeuble,

- la colonne de mon radiateur est chaude,

- mon radiateur est froid.

 

Il ne m'a pas fallu alors plus d'une minute, forte de ma petite expérience en plomberie/chauffage, pour diagnostiquer le problème : mon radiateur, après s'être bien reposé tout l'été, avait besoin d'être purgé.

 

Certains se diront peut-être, à ce moment du récit : Wahou, qu'elle est forte cette fille, je n'aurais jamais pensé à ça, moi !

 

Mais ne vous méprenez pas , je n'ai pas beaucoup de mérite dans tout ça.

 

J'ai juste eu la chance de naître dans une famille ou les compétences en matière de bricolage étant grosso modo limitées au remplacement de piles de télécommande, au perçage de trous dans le mur -et encore, pas tous les murs-, et, précisément, à la purge des radiateurs, je suis devenue sans trop de mal assez experte dans ces différents domaines (mon esprit n'a pas eu l'occasion de se disperser, au détriment d'une véritable qualité d'intervention manuelle, dans l'apprentissage du changement de douilles de suspension, du raccordement de l'évier à l'évacuation, de la réalisation de glacis acrylique, ou encore de la vitrification de parquet).

 

Une fois la cause du problème identifiée, il ne me restait plus qu'à le résoudre.

 

Je me suis donc employée à chercher, sur mon radiateur, le purgeur destiné à évacuer l'air qui l'empêchait de fonctionner correctement. L'opération semblait plutôt simple de prime abord, mais j'ai rapidement déchanté lorsqu'après m'être attaquée à la seule vis accessible de mon radiateur, j'ai constaté qu'aucun résultat ne s'en suivait.

 

J'ai alors mis à contribution d'abord mes parents, puis mon frère, et enfin, en désespoir de cause, l'nesemble de  l'internet mondial, pour me venir en aide, et c'est d'ailleurs à cette dernière occasion que j'ai découvert qu'il existait des sites très bien faits à destination de tous les bricoleux du dimanche, dotés comme moi d'au moins trois mains gauches, avec accès à des vidéos de démonstration.

 

Pourtant, malgré toutes ces sources d'informations, ce fameux purgeur restait toujours aussi introuvable, et mon radiateur toujours aussi froid...

 

J'ai donc décidé d'attendre patiemment le lendemain matin pour demander à ma gardienne ses précieux conseils, en sa qualité fortement présumée d'experte des radiateurs de l'immeuble.

 

Et ce matin, après m'avoir d'abord indiqué qu'une voisine qui avait essayé de purger son radiateur seule, sans l'aide de professionnels, avait provoqué toute une inondation, puis que c'était bizarre que mon radiateur ait besoin d'être purgé alors que, normalement, seuls les radiateurs situés au dernier étage doivent l'être pour que tout fonctionne normalement, elle m'a gentiment demandé : et vous avez bien vérifié le thermostat ?

 

Le thermostat ? Ah ben non en fait, peut-être pas, je lui ai répondu d'un ton évasif en tentant de disparaître dans les rainures du carrelage qu'elle était précisément en train de laver...

 

Enfin, toute cette histoire pour dire que j'ai peut-être beaucoup perdu en crédibilité auprès de ma gardienne, mais que par contre, j'y ai indéniablement gagné en chauffage !  

 

samedi 22 octobre 2011

Ce qu'il y a de bien avec la raclette

... c'est que même quand il n'y en a plus, il y en a encore ! 

 

Bien sûr, il y en a encore quand on n'a pas tout mangé, c'est évident (j'ai beau être blonde, j'avais compris, merci).

 

Mais même lorsqu'on a tout mangé, eh bien, il en reste encore malgré tout.

 

Du moins, chez moi.

 

Il en reste sur les murs, il en reste sur les rideaux, il en reste sur la moquette, et il en reste sans doute aussi sur mes vêtements...

 

Bien sûr, on ne s'en rend pas compte sur le coup.

 

Il faut sortir quelques instants de chez soi (par exemple pour descendre la poubelle ou aller acheter une baguette) puis revenir subrepticement pour surprendre l'odeur de fromage fondu qui, visiblement, se plaît tellement dans votre intérieur, qu'elle a décidé de rester encore quelques temps vous tenir compagnie.

 

Même le pire des amnésiques se souvient nécessairement, à ce moment précis, que Ah oui, c'était raclette hier !

 

Tout ça pour dire qu'hier, c'était raclette party chez moi... et que j'en profite encore aujourd'hui ! 

vendredi 21 octobre 2011

Facebook m'a tuer

Cela peut sembler bizarre, mais sur Facebook je suis quelqu'un d'un peu différent de la réalité.

 

Attention, je ne cherche pas à me faire passer pour une rock star un peu junky sur les bords, ou pour un top model de l'agence Elite en pleine gloire anorexique (j'aurais trop peur de me faire griller par mes contacts Facebook), mais quand même, je ne suis pas tout à fait moi.

 

Pour faire vite, sur Facebook, je suis :

 

- plus intelligente (la voie écrite me protège d'un certain nombre d'incongruités que je suis tout à fait susceptible de sortir à l'oral),


- plus glamour (je n'ai encore jamais mis de photos de profil de moi en mode zombie-fin-de-soirée-cheveux-en-pétard-et-sourire-de-travers ou en mode j'ai-40-degrés-de-fièvre-le-teint-verdâtre-et-je-vais-bientôt-mourir),


- plus fun (si je commente, c'est pour faire quelque brillant trait d'esprit, sinon je m'abstiens),


- et aussi plus silencieuse (si vous avez bien suivi).

 

 

Bref, mon double Facebook, c'est un peu moi mais en plus. En bigger than life en fait.

 

Et c'est sans doute ce qui me permet aujourd'hui de ne pas me retrouver sous la barre socialement honteuse des 200 faux amis Facebook (Dieu m'en préserve !).

 

Du coup, pour bien distinguer ce moi virtuel glorieux, de mon moi un peu moins reluisant de la vraie vie, ce double Facebook, j'ai fini par le baptiser d'un autre nom que celui qui figure depuis un petit nombre d'années dans mon acte d'état civil et pour lequel, soit dit en passant, je ne suis pas pour grand chose.

 

Mais voilà, ce dédoublement de personnalité n'a pas trop plu à Mark Zuckerberg.

 

Je savais déjà qu'il n'avait pas toujours été très cool avec ses potes d'Harvard (j'ai vu The social network l'an dernier), mais j'ignorais qu'il avait décidé de s'en prendre aux adhérents de son site...

 

Bon, il lui a fallu à peu près un an pour pister l'escroquerie et m'adresser un message qui, en substance, donnait à peu près ça :

 

ATTENTION, nous avons détecté que vous utilisiez un faux nom. Si vous continuez, on vous supprime votre compte, parce que chez Facebook, on a une éthique de transparence et on n'aime pas les gens qui s'enregistrent sous un faux nom. Veuillez entrer votre vrai nom maintenant, s'il vous plaît, merci bien.

 

J'ai bien sûr commencé par faire la brave en ignorant consciencieusement cet avertissement, et j'ai saisi à nouveau mon nom de faussaire, en me disant que le Facebook, il était sans doute bien trop bête pour se rendre compte que je faisais juste semblant de mettre mon vrai nom mais qu'en fait je rééditais la supercherie.

 

Et tout compte fait, il était bien moins bête que ce que je pensais...

 

Un nouveau message est apparu sur la page d'accueil du site, et vu le ton, j'ai commencé à avoir peur que Mark Zuckenberg téléphone à la police et qu'ils viennent supprimer manuellement mon compte Facebook, après m'avoir extorqué mes codes d'accès au cours d'une séance de torture, et qu'ils finissent par saisir mon ordinateur et aussi deux trois trucs qui leur plairaient bien chez moi (comme mon Toblerone par exemple).

 

C'est comme ça que j'ai fini par plier, et que mon double Facebook s'est vu contraint d'abandonner son nom de scène pour reprendre mon bon vieux patronyme familial.

 

Désormais, je vis dans la hantise du jour où Facebook m'enverra un nouveau message pour m'informer que la photo d'arrosoir à fleurs qui me fait office de photo de profil n'est pas suffisamment ressemblante...

lundi 17 octobre 2011

Comme un vent de folie...

  • un professeur de SVT de 33 ans qui joue du sabre japonais contre la Police à Bourges,
  • un informaticien de 45 ans qui prend en otage la directrice du Pôle Emploi du XIe arrondissement, et son adjoint,
  • un homme de 53 ans qui tente de s'immoler à la CAF de Rubelles, en raison d'un "litige sur le remboursement d'un médicament".

 

...

 

 

Bloggueuse de 26 ans, j'hésite sérieusement à aller me défenestrer à l'agence SNCF du boulevard Saint Michel (puisque, apparemment, il faut faire dans l'originalité maintenant).

vendredi 14 octobre 2011

Eh bien lavez maintenant !

Avant-hier soir, j'ai reçu mes collègues chez moi pour une chouette soirée.

 

En fait, à l'origine, je devais les recevoir le jeudi de l'Ascension, mais il s'est avéré que les parents de Ludovic revenaient pile à ce moment-là de Suède, alors j'ai accepté on a décidé de reporter.

 

J'avoue que ce changement de programme ne m'aurait pas trop dérangée si je n'avais pas déjà fait en partie mes courses, et si je n'avais pas du coup été obligée de m'enfiler toute une barquette familiale de filets de poulet pendant les deux jours qui précédaient mon départ en week-end, date de péremption oblige...

 

Mais bon, j'aime bien le poulet.

 

Puis, il y a eu juillet et août, et tout le monde est parti en vacances. 

 

Puis, il y a eu septembre, et tout le monde est rentré et a dû se réadapter aux régulations de trafic du métro, aux difficultés relationnelles avec la concierge, et même aux dossiers (on avait un peu oublié ce que c'était en fait). 

 

Et puis, octobre est arrivé et on m'a dit : Au fait, ce dîner, c'est pour quand ?!!

 

Ils avaient l'air tellement d'y tenir, mes collègues, sans doute parce que leurs soirées ne sont pas bien drôles lorsque je suis hors du champ de la caméra de leur vie, que j'ai fini par fixer ça au 13 octobre.

 

Et le 13 octobre, comme les parents de Ludovic avaient cette fois décidé de rester en Suède, nous avons passé une excellente soirée tous ensemble.

 

J'ai raconté comment l'examinatrice qui m'avait refusé pour la 5ème fois le permis est morte écrasée sous un arbre ; Camille s'est moquée des gens qui regardent Patrick Sébastien ; nous avons repris notre vieux débat sur est-ce que DSK est vraiment un pervers ou pas...

 

Et puis aussi, nous avons bien mangé et bien bu. 

 

Bref, une vraie soirée réussie ! Celle que quand tu t'endors le soir, tu te dis que ça valait le coup de passer quelques heures à faire les courses nécessaires, à cuisiner, à remettre ton appartement en ordre et à traverser Paris avec deux chaises pliantes Conforama sous le bras pour que tout le monde ait de quoi s'assoir...

 

Oui, mais voilà, on oublie un peu trop vite là où le bât blesse. 

 

C'est lorsque l'on se réveille le lendemain, que l'on se dirige pas très frais vers la cuisine pour se préparer un petit déjeuner salvateur, et que tout à coup on (re)découvre ces HORRIBLES piles de vaisselle sale qui débordent de toutes parts... 


      vaisselle sale

 

... ces assiettes, ces flûtes de champagne, ces casserolles, ces verres à vin, ces plats, ces couverts, qui semblent vous narguer depuis l'évier : 


Vous vous êtes bien amusés ??! Eh bien, lavez maintenant !!


Les vicieuses, elles savent très bien que tout le monde est parti et qu'il n'y a plus que vous pour faire cette vilaine besogne...

 

Mais bon, tout vient à point à qui sait attendre : un jour, j'aurai un lave-vaisselle, et rira bien qui rira le dernier !

mardi 11 octobre 2011

Ce soir, ce sera Porto

Pas la ville où le noir est couleur, attention, mais Porto, la bouteille qu'il est parfois agréable de s'en servir un petit verre !

 

Pourquoi ?


Parce que :

  • mon BlackBerry n'arrive plus à envoyer d'e-mails,
  • je ne comprends rien à ce satané dossier qu'il va pourtant bien falloir boucler demain,
  • je n'ai pas trouvé les verres a vin de mes rêves dans les trois magasins Habitat que j'ai faits (alors qu'ils figurent sur leur site internet, wahou l'arnaque),
  • j'ai perdu mon temps a aller dans trois magasins Habitat alors que j'aurais pu avancer mon satané dossier en envoyant des mails depuis mon ordinateur,


Et le must : ma belle lettre avec plein de papiers justificatifs, ils ne l'ont jamais reçue aux Impôts (mon oeil ! m'a dit ma cobureau qui ne s'en laisse pas compter).

Mais bon, je serais assez mal venue de me plaindre avec la chance que j'ai eue aujourd'hui.

 

C'est vrai quoi, j'ai quand même réussi à avoir une place assise pendant TOUT mon trajet en métro, rien que ça !!!

 

(Toujours voir le verre à moitié plein, toujours voir le verre à moitié plein...)

 

dimanche 9 octobre 2011

J'ai croisé ce type, l'autre jour

Je venais juste d'enchaîner mon trajet en TGV (voiture 6, place 17) et mes 10 minutes de tram (3ème wagon) ; j'étais presque arrivée jusque chez mes parents, le but final de mon voyage.

Je traverse le feu ; il était vert, tout allait bien.

Je poursuis sur quelques mètres ; rien à signaler.

 

Et puis là, il y a cette voiture qui se met à ralentir, pour finalement s'arrêter pile à mon niveau.

La vitre de la passagère de droite se baisse, et c'est le conducteur (plutôt assez beau garçon) qui me lance un fort sympathique Bonjour !

Bonjour ! je lui dis aussi avec mon plus beau sourire - je suis une fille polie -, en attendant qu'il me demande quel est le chemin le plus court pour gagner la mairie, le bureau de Poste ou encore l'hippodrome (j'avais à ce stade purement et simplement exclu l'hypothèse du relou qui s'arrête pour t'apostropher d'un charmant Hey ! Mademoiselle, c'est quoi ton 06 ?, à cause de la présence d'une fille à bord, circonstance qui, en général, a la vertu de calmer les ardeurs de ce type de conducteurs mâles à moins qu'il ne s'agisse de gros pervers comme me l'a fait à très juste titre remarquer
 un peu plus tard mon amie Ariane qui s'y connaît visiblement pas mal en gros pervers).

 

Mais bizzarement, la question du chemin ne venait pas.

 

Au bout de quelques secondes, j'ai enfin réalisé que ce type, en fait, il voulait sans doute juste me dire bonjour parce qu'on se connaissait...

 

Alors j'ai fait fonctionner mon cerveau à 200 à l'heure pour trouver au plus vite qui diable ça pouvait bien être, afin de ne pas augmenter davantage le retard avec lequel j'allais lui dire :

 

Wooh Roger*comment ça va depuis tout ce temps ?!!

Ca fait plaisir de se revoir !!!

*nom provisoire en attendant de trouver le bon

 

J'avais trois indices pour l'identifier : 

- un homme jeune, 

- avec de beaux yeux bleus,

- dans une voiture pas trop miteuse. 

 

Et je me suis finalement dit ça ne pouvait être que Guillaume, un garçon avec qui j'avais suivi 6 mois de cours à une époque reculée.

 

Mais bon, comme je n'étais pas trop sûre non plus, j'ai préféré éviter de l'appeler par son nom.

 

Wooh [...] comment ça va depuis tout ce temps ?!! 

 Ca fait plaisir de se revoir !!!,

  je lui ai dit. 


Et j'ai ajouté pour excuser mon temps de réaction : Je suis désolée, je suis un peu décalquée là... (sous-entendu : j'ai eu une soirée monstrueuse hier et c'est à peine si j'arriverais à reconnaître mon propre frère). 

 

Et puis on n'a pas trop eu le temps de se parler davantage, vu que le feu est repassé au vert pour lui à ce moment. 

 

Sur le chemin je me suis persuadée que si, si, c'est sûr, c'était bien Guillaume. Et je me suis dit que pour ne pas qu'il croie que j'avais voulu le snober, j'allais lui envoyer un petit mail so friendly sur Facebook en lui disant qu'à l'occasion il faudrait qu'on aille boire un verre (je dis toujours ça aux gens mais bien sûr je ne le fais jamais). 

 

Et j'ai envoyé le mail. 

 

L'après-midi, j'en ai parlé à mon amie Ariane qui avait elle aussi suivi les fameux 6 mois de cours, et elle m'a demandé : Et sa voiture, elle était comment ?

 

Une berline noire, il me semble..., je lui ai répondu.

 

Tiens ! C'est bizarre, je suis sûre que Guillaume, c'est une Golf qu'il conduit, et elle s'est mise à pouffer de rire.

 

Conclusion : 

- je ne sais pas qui était cette personne dans la voiture (peut-être juste un gros pervers finalement),

- et je vais sans doute passer pour une folle furieuse auprès d'un de mes contacts Facebook

 

Mais bon, ce n'est pas grave.

 

Je songe juste à quitter Facebook, c'est tout... 

"Demain soir, je vais dîner dans un estaminet"

... j'ai répondu à ma cobureau, quand elle m'a demandé - fort indiscrètement - ce que je comptais faire de mon week-end.

 

Un estaminet ???!", elle s'est exclamée en ouvrant de grands yeux tous ronds qui signifiaient quelque chose du genre "mais quelle langue es-tu donc en train de me parler là ma chère ?".


Moi, j'étais très contente d'avoir réussi à caser un joli mot qui fait moins ch'ti que fin connaisseur des plaisirs gastronomiques d'une région méconnue (j'évite autant que faire se peut de parler de wassingue à d'authentiques parisiens, ce qui ne me demande en fait pas trop d'efforts vu que les serpillères ne constituent pas, à ce jour, mon sujet fétiche de conversation).

Mais il n'empêche que je me suis trouvée un peu prise au dépourvu par la question qui m'était posée...

Il faut dire que normalement, elle aurait dû faire "Un estaminet ? Trop sympa ta soirée !" de l'air de la fille pour qui ce genre d'établissement n'a pas de secret, comme je fais moi-même à chaque fois que je ne connais pas quelque chose, ce qui m'évite de révéler une potentielle énorme lacune culturelle de ma part (par exemple le fait qu'il y a moins d'un an, je pensais que Manhattan était une ville).

Après un temps d'intense réflexion cérébrale, j'ai expliqué du ton le plus assuré possible : "alors, tu vois, un estaminet, c'est un endroit où tu manges et où tu bois des bonnes choses typiques du Nord, dans une atmosphère un peu rustique du Nord".

Et je suis vite, vite, allée vérifier sur internet si je n'avais pas sorti une trop grosse bêtise (comme la fois ou j'ai expliqué que le squash était une activité nautique).

Heureusement, il s'est avéré que cette fois, je n'étais pas trop loin de la réalité...

 

Comme quoi, ce n'est pas toujours facile d'avoir l'air intelligent dans la vie.

vendredi 7 octobre 2011

Est-ce bien respectueux ?

 

« Molière demeure depuis le XVIIe siècle l'un des tout premiers auteurs de comédies de la littérature française, chaque époque trouvant en lui des thématiques modernes.

Il constitue aussi un des piliers de l'enseignement littéraire en France ».

 

 

Ce n'est pas moi qui le dis, c'est wikipedia (une encyclopédie vraiment très sérieuse dont tout le monde devrait se dépêcher d'apprendre le contenu par coeur).

 

En gros, cela signifie que Molière, c'est quelqu'un qui a fait des choses tellement wahou !! pendant sa vie, qu'il mérite que l'on se souvienne de lui encore aujourd'hui, même s'il s'est écoulé pas mal de temps depuis sa mort. 

 

Mais attention, ne nous méprenons pas !

 

Quand je dis qu'il "mérite que l'on se souvienne de lui", je n'entends pas pour autant cautionner absolument TOUTES les marques d'intérêt que peuvent lui porter mes contemporains. 

 

PAR EXEMPLE, placer un cône de signalisation routière rouge et blanc au-dessus de la tête de Molière - ou plus exactement de sa statue -, c'est une forme d'hommage qui me laisse relativement réservée. 



Molière 

 

C'est peut-être une question de sensibilité littéraire mal placée, mais je ne peux m'empêcher de me demander si Molière aurait aimé recevoir un tel hommage... 

 

Je ne sais pas. Je m'interroge. 

 

Je vous tiens au courant...

jeudi 6 octobre 2011

L'autre jour je suis allée au musée des Arts Premiers

Vous savez, c'est le musée que notre ex-Président de la République nous a généreusement légué à nous autres citoyens français, avant de quitter l'Elysée et ses chichis pour les bancs rudes mais honnêtes du Tribunal correctionnel.

 

A vrai dire, je n'y étais encore jamais allée, et ce malgré ma soif insatiable de culture, je vous prie de le croire (rien qu'aujourd'hui, j'ai consulté deux fois wikipedia : une première fois pour savoir si Steve Jobs était marié, et une seconde fois pour chercher avec quoi nettoyer une carafe d'eau entartrée). 

 

Mais vous savez ce que c'est.

 

Les semaines s'enchaînent à un rythme endiablé : travail à haute responsabilité en semaine, sorties avec des amis top-géniaux les soirées, virées à l'improviste à Belle-île ou à Milan, les week-ends, aux bras de l'homme idéal (celui que toutes vos BFF* vous envient et à côté duquel Georges Clooney passe tout juste pour potable)... 

 

Bref, pas facile de caser une visite de musée dans cet emploi-du-temps chargé. 

 

Mais là, il se trouve que mon week-end, pour une fois, je ne le passais pas aux bras de l'homme idéal (il était retenu à NY pour une affaire très importante), mais en compagnie de mon amie Judy qui n'a pas eu peur de venir subir ma présence pendant deux jours quand même...

 

Et lorsqu'elle m'a dit : "On n'irait pas voir le musée des arts premiers ?", j'ai répondu "Mais oui ok, pourquoi pas !", et, croyez-le ou pas, nous y sommes allées dare-dare.

 

Après avoir dépassé le cours de relaxation donné par de jolies monitrices Decathlon bilingues, toutes de blanc vêtues, sur le Champ de Mars, après avoir renseigné deux anglais qui cherchaient la station de métro la plus proche, après avoir évité de justesse le fauteuil roulant d'un handisportif qui s'entraînait apparemment à une épreuve de vitesse (d'endurance ?), nous sommes arrivées au fameux musée.

 

Ce que nous avons aimé, d'abord, c'est le jardin, parce que, comme il faisait très chaud, nous nous sommes tout de suite imaginées installées là, dans de confortables chaises longues,  à discuter d'un tas de choses très intéressantes et assez fondamentales pour la planète, un mojito en main. 

 

Puis nous avons découvert les bâtiments ultra-modernes de ce musée, et nous avons laissé là dehors le soleil pour pénétrer dans le sanctuaire sacré de la mémoire de civilisations plus ou moins méconnues. 

 

Quelle impression globale m'a laissée ma visite ? 

 

Eh bien qu'il existe vraiment des choses très très bizarres dans ces pays très très lointains...

 

Je ne veux pas trop en dire pour ne pas vous ôter tout le plaisir de la découverte, mais sachez juste qu'il n'y pas que dans Indiana Jones et le Temple maudit que l'on entend parler de rites funéraires auxquels on est bien content de n'avoir jamais été convié à assister, qu'il s'en passe de belles du côté de l'île d'Ammassalik, et que la danse du diablada des Andes, non merci, très peu pour moi !  

 

quoi 

 

On n'est pas si mal finalement chez nous (même si parfois il fait un peu chaud).

 

*Best Friends Forever

mardi 4 octobre 2011

On peut facilement avoir l'air ridicule quand on fait du sport

Moi, par exemple, je sais que quand je sors d'une partie de tennis un tout petit peu pêchue, je suis immanquablement aussi rouge qu'un bâton de dynamite (je suis d'ailleurs persuadée que les gens qui me croisent doivent se demander si ma tête ne va pas exploser, style revival 90's, attentat à la cocotte-minute bourrée de clous et d'écrous, et autres réjouissances).


On peut être aussi très ridicule lorsque l'on court.


Une fois, avec mon frère, nous nous étions tranquillement installés au Luco, et tout en sirotant notre coca-cola made in Mac Donald's, nous regardions passer, repasser et rerepasser les joggeurs d'un jour (le parc n'est pas si grand, et puis il faut dire que nous y étions restés assez longtemps en mode loque-humaine-c'est-la-fin-des-examens-youpi). Eh bien vous ne me croirez pas, mais il y a vraiment des gens dont la façon de courir vous évoque très nettement celle d'un kangourou un peu limité intellectuellement, ou d'une poule particulièrement disgrâcieuse...


N'y voyez bien sûr aucune critique, puisque je serais bien incapable de parcourir moitié moins du nombre de kilomètres réalisé par l'ensemble de ces coureurs-là en trois fois moins de temps qu'eux...


Mais il est toujours possible d'en rajouter dans le ridicule, et, rassurez-vous, les grandes marques de sport ne vous laissent jamais tomber dans une pareille entreprise. 

  

C'est comme ça que, samedi, j'ai découvert les "chaussures à orteils" (et aussi les "chaussettes à orteils" qu'il faut glisser dedans).


Un très beau concept qui ne manquera pas, à coup sûr, de s'étendre un jour aux chaussures de ville, le temps sans doute que les mentalités évoluent (comme toujours...).


Non, mais sérieusement, comment peuvent-ils espérer vendre de pareilles horreurs qui, en plus de faire nécessairement passer la personne qui les porte pour un parfait abruti, achèvent selon toute vraisemblance de réduire à néant son sens de l'équilibre ??!

 

chaussures orteils

 

Il ne manquerait plus que les costume-sac à dos se mettent à en porter et la boucle serait bouclée...

Merci pour les petites cuillères (et la pince à sucre)

S'il y a une chose que mes parents ont eu à cœur de m'apprendre dans la vie, c'est de savoir dire "merci". 

 

Ca n'a l'air de rien comme ça, mais en fait, comme personne ne naît avec ce mot-là à la bouche (aussi parce qu'en général le nourrisson ne sait pas parler), la maîtrise du remerciement nécessite un long et pénible apprentissage.

 

"DIS MERCI au pédophile à la coiffeuse pour le bonbon", "DIS MERCI à l'Oncle Joey pour le pin's mochissime offert avec son paquet de cordons bleus Lidl", "DIS MERCI à Tatie Flo d'avoir récupéré la cagoule que tu avais discrètement tenté de jeter à la poubelle""DIS MERCI à maman de prendre de son temps pour te faire faire des dictées supplémentaires le soir après l'école pendant que les autres enfants s'amusent", etc. 

 

Et puis, un beau jour, on finit par acquérir le réflexe.

 

Le "merci" arrive sans crier gare : sans même qu'on s'en aperçoive, il est déjà là. 

 

"MERCI patron d'avoir pris le temps de m'expliquer un truc que je n'avais pas compris parce que tu me l'avais mal expliqué", "MERCI la dame de la mairie de m'avoir laissé faire 3 heures de queue pour me dire que maintenant il faut un extrait d'acte de naissance en plus de la carte d'identité pour renouveler son passeport", "MERCI le monsieur de chez France Telecom d'être passé le matin, en mon absence, alors qu'il était convenu que vous passeriez l'après-midi pendant ma demi journée de congé", etc.

 

Mais là, un gros dilemme (avec 2 "M" s'il vous plaît, MERCI bien) se pose à moi : "merci" ou pas "merci" ??!

 

J'ai tout dernièrement reçu trois petites cuillères en argent, envoyées par ma Grand-Mère à titre de "souvenir de famille".

 

Il faut dire qu'elles sont gravées aux initiales de feu l'Oncle Bachills, et que sa femme, Tante Cézanne (dont vous pouvez toujours contempler le buste sculpté au musée de Grenoble si cela vous chante), qui s'était fait remarquer en son temps pour son absence totale de scrupules à être entretenue par une foule d'hommes autres que son mari, s'en est sans doute servie pour mélanger du sucre à son café.

 

Comprenez : ces 3 petites cuillères, c'est un peu le vestige de l'honneur (???) perdu de la famille.


cuillères

 

Etant donné :

- le passif de cette dame,

- le nombre restreint des petites cuillère en question,

- leur état douteux,

- leur manque total d'harmonie avec mes tasses low cost de chez Maisons du monde,

- le désintérêt relatif de ma grand-mère à mon égard,


suis-je donc vraiment tenue de REMERCIER ? 

dimanche 2 octobre 2011

Ça y est Maman, j'ai une mutuelle

Il peut m'arriver n'importe quoi maintenant !

 

Vous pouvez m'écraser à un passage piéton, me renverser à vélo, lâcher votre caddie sur moi depuis le haut de l'escalator du Monoprix, me pousser dans une cuve d'acide, m'asperger d'essence avant de griller une allumette, je m'en fiche pas mal : JE SUIS COUVERTE !


C'est bon de se sentir un peu sur-homme par moments...

vendredi 30 septembre 2011

Messieurs, il faut arrêter ça tout de suite !

- les chaussettes de sport blanches avec un pantalon sombre,
- la cravate violette sur chemisette jaune,
- le mousqueton de clefs accroché à la ceinture,

ça, Dieu merci, il me semble que c'est acquis.

Une large partie de la gent masculine a manifestement compris que ce genre de coquetteries, non, il ne faut pas.

Mais pour ce qui est du sac à dos par-dessus le costume, une petite admonestation paternelle paraît plus que nécessaire.


Cela fait plusieurs fois que je croise des working men affichant publiquement cette énorme faute de goût.

A les voir se pavaner sans complexe au beau milieu de la rue, il est d'ailleurs à parier qu'ils ne réalisent même pas eux-mêmes l'atrocité de leur tenue...

Mais messieurs, qu'on vous le dise : si Superman peut se permettre de porter un slip par-dessus son collant sans avoir l'air ridicule, rares sont les hommes qui conservent un tant soit peu de crédibilité auprès du beau sexe en arborant un sac à dos par-dessus leur costume.

Pourquoi ? Parce qu'on n'associe pas impunément deux éléments vestimentaires ou para-vestimentaires absolument incompatibles.

Avec un costume, vous renvoyez l'image d'un homme adulte, responsable, successful ; celui sur l'épaule de qui on peut s'appuyer quoi qu'il arrive.

Avec un sac a dos, c'est votre côté baroudeur, aventurier que vous affirmez ; c'est un peu la promesse qu'on ne s'ennuiera pas avec vous.

Mais affublez l'homme le plus viril du monde d'un costume rehaussé d'un sac à dos : vous le voyez illico prendre l'apparence douloureuse d'un grand ado mal grandi, totalement perdu entre des aspirations contradictoires d'adulte en devenir (= costume) et d'enfant sur le point de disparaître (= sac à dos)...

Bref, quelqu'un qui a déjà bien trop de mal à se comprendre et à s'assumer lui-même pour représenter autre chose aux yeux d'une femme dotée d'un minimum d'équilibre qu'un horrible boulet en puissance.

Immaturité affective, incapacité à s'adapter, absence totale d'assurance...

 

Vous voilà devenu un vrai repoussoir à filles au même titre que l'informaticien boutonneux à lunettes ou que le bavard impénitent fan de formule 1.


sac à dos

 

Alors, par pitié, rangez ce vilain sac à dos à la cave et n'en parlons plus !

 

jeudi 29 septembre 2011

Ils sont pas bêtes au C.I.C.

Pendant que tout le monde regarde avec effroi le CAC 40 s'affaisser un peu plus chaque jour en s'interrogeant sur le moment où il faudra vraiment aller retirer tout son argent avant les autres, il y a au moins une banque qui réfléchit aux bonnes solutions.


Bon, il se trouve que ce n'est pas la mienne, et que quand bien même ce serait la mienne, je fais partie de cette frange de la population dont les économies bancaires sont juste assez importantes pour lui permettre de prétendre à un mini-prêt à maxi-taux-d'intérêts chez Cofidis (à rembourser sur 15 ans), que les soubresauts boursiers laissent en définitive relativement indifférente...


Mais comme je suis très altruiste et que le malheur des autres me touche énormément, je ne peux m'empêcher de compatir au sort de tous ces gens financièrement très responsables, eux, - comme l'attestent leur PEL bien garni et le formulaire ISTGF* mis chaque année à leur disposition par Bercy -, qui sont en général obligés d'adopter une autre nationalité pour raisons fiscales (comme Johnny Hallyday) ou acculés a frauder le fisc (comme Yannick Noah ou Florent Pagny).


Tout ça pour dire que l'initiative prise par le C.I.C. pour remédier à sa modeste échelle à la crise actuelle, en gonflant légèrement (de quelques millions d'euros tout au plus) les frais bancaires de l'un des dignes membres du corps pharmaceutique - dont on sait qu'ils dorment tous sur des oreillers entièrement rembourrés de billets de 500 euros extorqués à des vieilles dames hors d'état de se défendre -, me paraît fort louable.


Si tout le monde était capable d'y mettre un peu du sien comme le C.I.C., juste pour que le monde bouge, c'est sûr qu'il irait sans doute rudement mieux.

 

*Impôt Sur la Très Grosse Fortune

mercredi 28 septembre 2011

On dit beaucoup de mal de la SNCF

Trop, sans doute, au goût de certains de leurs meilleurs syndicalistes. 

 

Comment s'étonner ensuite de les voir se mettre en grève quand il s'agit pour eux du seul moyen de protester contre des rumeurs aussi fantaisistes et dénuées de sérieux qu'un inspecteur des impôts lâché en plein contrôle fiscal ? 

 

Comment s'étonner que leurs trains arrivent avec des retards quasi-systématiques quand leur esprit se trouve parasité par un flot ininterrompu de doléances d'usagers du service public en mal de sensations fortes ? 

 

Heureusement qu'il existe encore certaines personnes dotées de suffisamment de rectitude morale pour ne pas avoir peur de clamer haut et fort les mérites de la SNCF, et même pour lui dédier carrément un article-hommage en bonne place dans leur blog...

 

Si vous avez entre 26 et 30 ans, que la vie ne vous a pas encore doté de 5 ou 6 rejetons, que votre seule expérience (douloureuse) du monde militaire remonte à la J.A.P.D., que vous n'êtes pas lourdement handicapé, et enfin que vous n'avez pas eu la chance de naître dans un train, bref, si vous aviez tout simplement le droit, jusqu'à hier, de payer plein pot votre billet SNCF en vous efforçant de conserver la maîtrise de vos nerfs en dépit du montant à trois chiffres figurant sur votre reçu de carte bancaire, alors vous aurez sans doute compris de quoi je m'apprête à parler ici. 

 

Mais pour ceux qui ne feraient pas partie de ce petit groupe d'initiés (de privilégiés ?), sachez juste que la SNCF, pour célébrer les 30 ans du lancement du TGV, a mis en vente 400.000 cartes de réduction à destination des 26-30 ans, leur offrant les mêmes avantages que la célèbre carte 12-25 ans. 

 

Plus efficace que la crème anti-rides du soir, que la séance de gymnastique suédoise du dimanche matin, que la cure thermale des prochaines vacances de Pâques à Bénodet, la SNCF vous offre ainsi une 2nde jeunesse pour le même prix que la 1ère !


Alors, c'est presque de bon cœur qu'on lui pardonne d'avoir dû se lever plus tôt que d'habitude pour aller chercher sa carte de réductions à la gare, en plein vent, alors qu'il faisait encore nuit noire, histoire d'être bien sûr d'arriver avant que tout le stock ne soit écoulé, tout ça parce que le webmaster SNCF n'a pas été capable de programmer de manière suffisamment correcte le site d'achat en ligne qui s'est du coup retrouvé totalement paralysé en raison de l'affluence exceptionnelle suscitée par cette opération. 

 

Pour 5 ans de jeunesse en rab, qui aurait le mauvais goût de faire son difficile ?


12-25

 

SNCF, merci.  

lundi 26 septembre 2011

C'est nous qu'on a le plus beau

Ok, le concours de post-its est fini depuis longtemps. 


Mais il n'empêche que le space invader monochrome, bleu cobalt, réalisé par ma cobureau est vraiment très chouette.

 

Et en façade d'un immeuble haussmanien, il présente à lui seul infiniment plus de charme que tous les personnages multicolores et criards présents sur les sordides tours babylonesques de la Défense dans lesquelles s'entassent chaque jour des milliers d'agents Smith dépressifs en costume.  

 

space invader

 

Reste plus qu'à convaincre le propriétaire des lieux de l'adopter lui aussi...


(Le travail de sensibilisation artistique pourrait être long)

dimanche 25 septembre 2011

Comment choisir un vin lorsqu'on ne s'y connaît pas...

... et qu'on est invité à une soirée réunissant moult gens qui s'y connaissent vraiment très très bien (ou en tout cas qui font très très bien semblant de s'y connaître) ? 


Vous les avez forcément déjà rencontrées, ces personnes un peu bizarres qui scrutent leur verre d'un air aussi grave et concentré que si le sort de la Terre entière reposait entre leurs mains, et qui se sentent obligées de commenter en termes parfaitement obscurs le breuvage qui leur est servi avant même de le boire.


... Hmm, belle brillance, beaucoup de personnalité...

... Hmm, grande pureté d'expression...

... Hmm, construction séduisante, équilibre parfait...


Personnellement, cet étalage de connaissances alcooliques oenologiques a le don de me mettre parfaitement mal à l'aise.


Car curieusement, lorsque l'un des convives se lance dans ce petit numéro, au lieu de le regarder d'un air narquois et de rire sous cape de son érudition stérile, je me sens moralement tenue de l'imiter en tous points en examinant à mon tour d'un air suspicieux le contenu de mon verre, alors que c'est à peine si je distingue en temps normal un Cubi d'un Château Margaux...


Mais revenons à l'objet de cet article.


Le pire, c'est encore - et de loin - le moment où seul face aux centaines de bouteilles qui occupent le rayon vins de votre supermarché, vous avez la responsabilité de choisir LA bouteille qui accompagnera le repas. 


Vous ne pouvez plus faire illusion. 


Non seulement c'est sur vous que repose la réussite ou l'échec de la soirée, mais en plus, c'est votre image et votre réputation que vous jouez à travers ce choix. 


Vous ne parvenez évidemment pas à chasser de votre esprit la moue dédaigneuse de Gérard, membre actif d'un club de dégustation de vins depuis bientôt 5 ans, découvrant votre bouteille. 


Dans une telle situation, l'important est de ne pas se laisser paralyser par la peur. Il est impératif de réagir très vite. 


Moi, je m'efforce de conserver mon sang froid, et après avoir repéré les vins situés dans la fourchette de prix correspondant à mon budget provisionnel, je détermine mon choix en fonction des qualités esthétiques de l'étiquette. 


Et là, pour tout vous dire, je privilégie plutôt les grands châteaux entourés de vignes, imprimés en vert sur fond blanc. 


Car vous l'aurez compris, j'ai un sens artistique très développé (j'ai un bac L d'ailleurs). 


Et si Gérard n'est pas content, eh bah tant pis pour lui.

 

Il n'était pas si beau que ça après tout...

vendredi 9 septembre 2011

Table ouverte le 24 septembre prochain

Il y a un peu plus d'une semaine, Bruno G**** m'avait annoncé qu'il était bien partant pour venir fêter mes 48 ans, dans ma nouvelle maison, le 24 septembre prochain

 

Je m'imaginais déjà un tête-à-tête romantique avec lui (pétales de roses et coupe de champagne), mais c'était sans compter sur l'amitié que me porte Marie-France B****, qui a également décidé de venir me rendre visite à cette même date : 

 

« Bonjour,


Merci beaucoup pour l'invitation. 
C'est avec plaisir que je serai parmi vous samedi 24 septembre prochain.

A bientôt.

Cordialement,

Marie-France B**** 
»

 

Je ne sais pas combien d'autres convives vont encore venir gonfler le nombre de mes invités pour le 24 septembre, mais il va falloir que je commence sérieusement à réfléchir à ma liste de courses...

Ma cousine Marine s'est mariée il y a une semaine

C'est ce que j'ai appris hier par mes parents, qui en avaient été eux-mêmes informés environ une heure avant, via le mail mensuel de ma tante (la mère de la mariée, ndlr)

Si j'avais été un peu plus attentive, j'aurais certes pu deviner un peu plus tôt qu'il se tramait quelque chose du côté de la bénédiction républicaine de l'union conjugale.


Il aurait tout simplement suffi que je jette un bref coup d'oeil sur le wall de Marine. 

Je me serais alors rendue compte que le 17 août dernier, une de nos cousines communes lui avait laissé un petit message, fort sympathique ma foi, qui m'aurait mis, je crois, la puce à l'oreille :

« bonne fete Marine!!!!!!!!! ♥♥♥♥ desolee du retard,
je pense bien a toi... bientot le grand jour!!! » 

(attention, contrairement à ce que vous pourriez penser, l'auteur de ce message a plus de 30 ans : le style kikoulol n'est pas le monopole de l'âge ingrat)

Mais comme je suis assez peu assidue sur facebook en ce moment (il faut dire qu'entre l'Amour est dans le préMasterchef et Koh Lanta, mon temps est compté), je suis totalement passée à côté de l'information... 

Et c'est bien dommage ! Parce que sinon, je prenais le premier vol pour Rome (où habite depuis toujours ma cousine Marine), et je tentais une incursion surprise à la noce, où je me serais fait un plaisir de divertir tout le monde ! 

Mais bon, tant pis, tant pis, ce sera pour une autre fois...

(Dites, vous croyez qu'ils ont eu des échos du scandale que j'ai fait au dernier mariage auquel j'ai été invitée, quand le bouquet lancé par la mariée m'a échappé, ou bien le faire-part s'est vraiment perdu ?)

lundi 5 septembre 2011

De l'art de bien faire passer un message

Moi, au cours de ma dernière année d'étude, j'ai eu la chance de participer à un séminaire de communication.


C'est notre Ecole qui avait eu la bonne idée de faire appel à Yannick, un comédien incompris de 53 ans, doté d'un léger scshseveux sur la langue – désolée pour les postillons –, capable, du haut de son 1,60 mètre, de brasser de l'air pendant 6 heures d'affilée avec trois groupes différents (vue la richesse de ses interventions, il eût été dommage que nous ne profitassions pas de ses interventions en effectifs réduits).


Avec lui, nous avons appris que notre gestuelle pouvait révéler certaines choses de nous, que pour comprendre l'autre, il fallait d'abord commencer par l'écouter, et que parler avec un bouchon dans la bouche, ce n'est pas facile (et ça, Cosmopolitan ne l'a jamais dit).  


Mais ce que Yannick nous a indiqué de plus fondamental, c'est que, pour communiquer, il faut que le message émis par l'émetteur parvienne au récepteur. 


Et vous ne pouvez pas savoir comme cet enseignement m'a été utile lors de mon entrée professionnelle. 


Par contre, ce que Yannick ne m'avait pas expliqué, c'est comment communiquer avec un maximum de monde, sans même avoir besoin d'ouvrir la bouche.


Et ça, c'est ma fréquentation intensive des couloirs du métro parisien qui me l'a appris hier tout juste.  


Je sortais de mon wagon et qui voilà-t-il pas que je croise ?


Une dame, la cinquantaine 
– comme Yannick , habillée un peu old regime mais pas trop quand même, sans signe extérieur bien distinctif, à cela près qu'elle portait autour du cou une pancarte blanche sur laquelle était inscrit en lettres majuscules rouges le message suivant :


« REPENTISSEZ-VOUS

CAR LA FIN EST PROCHE »


Un peu agressif pour un lundi matin, peut-être.


Mais très efficace comme technique de communication d'une idée force à un public mobile et indiscipliné. 


Yannick, si tu me lis...

dimanche 4 septembre 2011

Le petit cochon dodu de Tante Ginger

c'est lui :

 

100 5410

Evidemment, lorsqu'il m'est tombé entre les mains tandis que je jouais paisiblement aux animaux de la ferme avec mes neveux (un jeu vraiment très chouette), je n'ai pu, passé le premier moment de stupeur, rester muette devant tant de difformités réunies en un seul petit cochonnet. 

 

Il m'a bien fallu extérioriser.  

 

Et depuis, mes neveux – qui n'avaient pas été auparavant plus frappés que ça, ni par la forte surcharge pondérale de l'animal, ni par son relatif manque de grâce – tiennent à rappeler, à travers ce doux surnom, l'émotion suscitée chez moi par la découverte de ce (digne ?) représentant de la race porcine. 

 

Voilà, les présentations sont faites. 

samedi 3 septembre 2011

Mais pourquoi existe-t-il encore des WC à la turque ???!

N'allez pas croire que je suis par principe opposée à tout mélange des cultures. 

 

De nos cousins turcs, par exemple, j'apprécie beaucoup de choses, à commencer par leurs loukoums (même si la petite polyneuropathie diabétique qui attend son heure, tapie au fond de la boîte  la fourbe , je l'apprécie, elle, déjà beaucoup moins).

 

 

Mais de là à adopter sans discernement n'importe quelle excentricité, au seul prétexte qu'elle nous vient de l'étranger, il y a définitivement plus qu'un pas. 


Et c'est là que les WC à la turque font leur entrée (TADAM !).

 

J'y pense, parce qu'à mon retour de vacances, j'ai été contrainte de subir ce type d'installation sanitaire (au risque de briser le rêve). 


Nul besoin de vous faire un dessin. 


Vous entrez dans la cabine, vous avez encore la sensation de propreté et de fraîcheur de votre douche matinale. 


Vous en ressortez avec la désagréable impression d'avoir crapahuté une journée entière dans une fosse septique. 


C'est à peine si vous osez ensuite remonter dans votre voiture de peur qu'elle ne s'imprègne elle aussi de l'état de saleté qui vous colle à la peau (mais il faut bien, parce que sinon, vous resteriez bloqué sur cette maudite aire d'autoroute et il y a fort à parier qu'au bout d'un petit moment, la nécessité se ferait à nouveau sentir de repasser par la case WC à la turque...). 


D'où ma légitime interrogation devant tant de désagréments : pourquoi à l'heure des écrans 3D et des tablettes tactiles, les sociétés d'exploitation d'autoroute s'acharnent-elles à pourrir nos trajets en maintenant de telles installations sanitaires ?

 

De trois choses l'une : 

  • soit les stations service rémunèrent de façon occulte les sociétés d'exploitation autoroutières pour être bien sûres d'être les seules à offrir des WC praticables au conducteur pris d'une envie pressante, de façon à l'avoir ensuite sous la main pour lui refourguer tout un tas de barres chocolatées, de chips et de bonbons à l'anis,
  • soit le type chargé de coordonner les différents services d'hygiène et de sécurité des sociétés d'exploitation d'autoroute est persuadé – contrairement à son homologue des stations service – que les cuvettes de WC sont des nids à microbes à éviter à tout prix (alors que tout le monde sait bien que les cuvettes de WC sont moins sales que les téléphones portables),
  • soit les sociétés d'exploitation d'autoroute sont gérées par des extraterrestres qui, n'étant pas soumis aux mêmes contraintes physiologiques que nous autres, humbles êtres humains, n'ont pas conscience des problèmes aigus soulevés par les WC à la turque.

 

Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que comme un malheur ne vient jamais seul, dans les deux WC à la turque que j'ai testés pour vous cet été, il n'y avait pas non plus de savon pour se laver les mains.

 

Ceci dit, il y a certaines personnes que ça n'a pas l'air de déranger plus que ça...

vendredi 2 septembre 2011

Optimiser son temps de trajet

On a tous déjà aperçu des filles, dans les transports en commun, en train de se maquiller consciencieusement, miroir de poche dans une main, mascara, eye-liner, blush et rouge à lèvres dans l'autre, avec l'inévitable trousse de maquillage posée sur les genoux. 

 

Des filles bien organisées en somme, qui gagnent ainsi, chaque matin, quelques précieuses minutes de sommeil, parce que, c'est bien connu, les nuits sont courtes – surtout depuis que Secret Story a commencé – et les trajets parfois très longs. 

 

Mais se mettre du vernis à ongle bleu électrique pailleté en plein métro, debout, à l'heure de pointe, en empuantissant par la même occasion tout le wagon, ça, par contre, je n'avais encore jamais vu. 

 

Saluons l'initiative : entre le risque de se faire vertement rappeler à l'ordre par une mamie acâriatre et féministe (qui n'aime pas, par principe, le vernis de la femme-objet), et le danger de déraper en-deça de l'ongle lors d'un virage un peu serré, c'est une belle leçon d'audace qui nous est donnée.

 

 

jeudi 1 septembre 2011

J'ai perdu un ami facebook aujourd'hui

Et bien évidemment, je ne sais pas qui c'est. 

 

Je ne sais pas non plus pourquoi d'ailleurs. 

 

Est-ce que ma photo de profil lui a fait peur ? Ai-je omis de liker son tout dernier statut ? Ai-je laissé sur son wall un commentaire inapproprié ? L'ai-je tagué sur une photo compromettante ? Me suis-je fait dernièrement un nouvel ami qui ne lui a pas plu ? A-t-il pris ombrage de l'éclatante réussite sociale dont témoigne mon profil ? 

 

Autant de questions qui resteront sans doute sans réponse, puisque cet ex-ami ne m'a laissé aucun message d'adieu.

 

C'est bien triste de voir ce qu'est devenue l'amitié de nos jours. 

 

Pourtant, la vie continue. Il faut trouver la force de rebondir coûte que coûte. 

 

Si je ne veux pas risquer d'avoir davantage de sorties que d'entrées ce mois-ci, au risque de passer sous la barre des 200 amis (Bouh la honte !, comme dirait ma copine Blonde), j'ai intérêt à réagir en m'inscrivant illico à la première association venue composée d'au moins 10 adhérents facebook

 

Vous pensez quoi d'un atelier poterie ?

 

mercredi 31 août 2011

Je m'ennuie le week-end

Ah bon ???!


Tu veux dire que... 

  • tes amis sont tous un peu boulets et que tu aimes autant éviter de les voir (tu te demandes d'ailleurs comment tu as pu te lier à un moment t avec eux) ? 
  • tes amis te considèrent comme un gros boulet, surtout depuis que tu as planté les vacances communes en te faisant voler ton portefeuille la veille de votre départ en train (et c'est toi qui avais tous les billets) ; ils préfèrent éviter de te voir,
  • tes amis sont tous mariés et dotés d'une abondante progéniture avec laquelle tu n'envisages pas de frayer, du moins dans l'immédiat,
  • tes amis... ah ben non, tu n'en as pas. 

 

Pas de panique ! 


Chez Casto, tous les samedis, il y a un atelier bricolage différent et c'est ouvert à TOUS. Par exemple, samedi prochain, tu peux apprendre à appliquer des enduits et des reliefs décoratifs. 


Et comme ça, dimanche prochain, tu pourras t'occuper en mettant en pratique tes nouvelles connaissances de bricoleux, chez toi. 


Casto

 

Alors, on dit merci qui ?

mardi 30 août 2011

Mail failure

Aujourd'hui, à 14h24 très exactement, j'ai reçu un mail de Bruno G****.

 

Il se trouve que je ne connais aucun Bruno G****.

 

Du coup, je me suis dit : Tiens, un admirateur secret tellement épris de moi qu'il s'est arrangé pour obtenir - au prix de je ne sais quelle bassesse - mon adresse mail !

 

J'avoue que j'étais plutôt flattée de la démarche...


Quand j'ai ouvert le mail, il m'a fallu me rendre à l'évidence :


«  Un grand bonjour en cette rentrée que je vous souhaite bonne et reposée.

 

 

J'ai grand plaisir à venir fêter votre nouvelle maison et vos 48 ans le 24 septembre.


A très bientôt.


Bruno »



Dans la mesure où je ne viens pas de faire l'acquisition d'une nouvelle maison (j'ai honte de le dire, mais je ne dispose actuellement que d'un modeste studio en location), où je ne suis pas encore sur le point de prendre mes 48 ans (ça vient vite, je sais, mais j'ai quand même encore 22 petites années devant moi), et où je n'ai invité personne le 24 septembre (même si je n'ai actuellement rien de prévu à cette date), je me suis faite à l'idée que peut-être ce message ne m'était pas vraiment destiné.

 

Je vais attendre de voir si Bruno me renvoie un message avant de tirer une conclusion définitive (je vous tiens au courant)...  

lundi 29 août 2011

Conduire sur l'autoroute, c'est pas si compliqué

Ce qui l'est beaucoup plus, par contre – et on ne le dit pas assez souvent , c'est de s'arrêter aux péages au bon niveau. 


Par "bon niveau", je veux dire ni trop près, ni trop loin de la machine qui délivre les tickets (ou auprès de laquelle on s'acquitte du coût du péage : ça marche aussi dans ce sens). 


Si vous êtes trop près, vous esquintez votre voiture contre le sympathique rebord en béton qui délimite le terre-plein sur lequel est installée cette machine. 


Et si vous êtes trop loin, vous êtes obligé de vous lancer dans de périlleux exercices de contorsionnisme pour retirer votre ticket, ce qui, faute d'entraînement régulier de votre part, peut vous mener tout droit chez l'ostéopathe, voire carrément aux urgences si vous vous êtes totalement démis le dos, vous contraignant par la même occasion à abandonner votre véhicule sur l'aire de gendarmerie située immédiatement sur votre droite (et bon courage pour le récupérer ensuite)


Moi, confrontée à ce choix cornélien, j'ai préféré, dans ma grande générosité, sauver la carrosserie de la voiture.

 

Et c'est ainsi au péril de ma santé dorsale qu'après avoir décroché ma ceinture pour être à peu près libre de mes mouvements, passant tout le haut du corps par la fenêtre en tendant désespérément le bras vers ce maudit ticket, je suis enfin parvenue, fort péniblement, à l'attraper du bout du bout de mes doigts. 


Sous le coup de ce violent effort et de l'émotion qu'il n'avait pas manqué de susciter chez moi, joint à la crainte de me faire méchamment klaxonner par toute la file de voitures dont j'avais ainsi quelque peu prolongé l'attente, j'ai bien sûr parachevé mon oeuvre en calant lamentablement. 


Le tableau est bien sombre me direz vous. 


Pourtant, je ne peux m'empêcher de penser que toute cette consternante démonstration de mon adresse au volant n'aura peut-être pas servi à rien. 


Parmi les conducteurs qui m'ont vue à l'oeuvre, il se peut que certains (tous ?), se disant qu'on laissait vraiment conduire n'importe qui de nos jours, aient redoublé de prudence sur le trajet, évitant ainsi un grave accident, et pourquoi pas, même, un monstrueux carambolage impliquant une quinzaine de véhicules avec à leur bord tout un tas d'enfants (il n'est pas interdit de rêver)


Et penser que j'ai ainsi participé à sauver tant de vies innocentes, c'est une pensée qui me fait chaud au coeur. 

vendredi 26 août 2011

Tout vient à point...

Ce n’est pas parce que l’on est en août, que beaucoup de gens sont en vacances et pratiquent assidûment le chaise longue - bronzing (enfin, pour ceux qui ont eu la bonne idée de partir un peu plus loin qu’en France, cette année, où le kway - parapluie fait décidément fureur cette saison) que l’on doit s’interdire toute activité cérébrale.

 

A mon avis, c’est au contraire le moment rêvé d’orner son esprit de belles et profondes pensées susceptibles d’être ressorties avec bonheur et pédantisme lors de cocktails so smart (mais encore faut-il y être invité, ce qui, lecteur, n’est pas forcément ton cas, comme le laisse à penser ta visite sur ce blog très peu smart).

 

Toujours est-il que moi, je me refuse à laisser mon esprit en jachère les mois d’été, et profite au contraire de tous les évènements auxquels il m’est donné d’assister, ou dont j’entends seulement parler, pour en dégager la substantique moelle (sans vouloir me vanter).

 

Et figurez-vous que tout dernièrement, c’est mon last-born nephew qui a servi de support à mes exercices méditatifs.


Mon nephew ? Un grand garçon de 15 mois – bientôt 16 –, blond aux yeux marrons, au sourire tantôt espiègle, tantôt charmeur, toujours ravi de vous faire coucou de la main, et qui, accessoirement, n’hésite pas à entreposer ses jouets, même les plus encombrants (le camion-remorque de 40 cm de long par exemple), sur le fauteuil où vous êtes précisément assis.

 

Mais attention, bien que doté d’un tempérament paisible, ce jeune homme n’est pas pour autant dépourvu de tout caractère !

 

De temps à autres, il n’hésite pas à manifester quelques signes d’irritation à l’intention de son entourage, lorsqu’il doit faire face à une pénible contrariété.

 

Mais ce qui le distingue réellement des autres enfants de son âge (vous savez, ceux que l’on peut apercevoir dans les squares, les parcs, ou encore les jardins publics si jamais vous avez eu la témérité de vous aventurer dans de tels nids à clochards), c’est cet anticonformisme raisonné et assumé.

 

Là où, aux alentours de 12 - 13 mois, toute cette petite racaille miniature se redresse tout d’un coup de façon parfaitement irréfléchie, pour esquisser 2 ou 3 pas maladroits avant de retomber lourdement sur son céans, mon neveu, lui, a décidé de ne pas s’essayer à cette sorte de tentative aussi malheureuse qu’humiliante.

 

C’est ainsi qu’après une première démonstration réussie de 5 pas d’affilée non suivie de chute à 15 mois, il a stoppé net toute démonstration de marche.

 

Certains esprits bornés en déduiraient qu’il a décidé de se ménager sur le plan physique, et que ça, c’est vraiment MAL.

 

Moi, je dirais que c’est simplement le signe d’un garçon INTELLIGENT, qui a bien compris que faire des efforts en pure perte, en se rendant ridicule qui plus est, n’a jamais apporté quoi que ce soit à qui que ce soit.

 

On a décidément beaucoup à apprendre des plus petits que soi…

dimanche 21 août 2011

J’ai discuté avec une Blonde

Pas de quoi fouetter un chat, me direz-vous, cela arrive même aux meilleurs.


Oui, mais attention, pas avec n’importe quelle Blonde !


Il s’agissait d’une Blonde 100 % blonde. Comprenez : blonde sur le plan capillaire et cérébral.


Et à ce second niveau, je tiens à préciser que ce n’était pas un de ces blonds ternes, fades, tirant déjà vers le châtain. Non, non ! Il s’agissait d’un beau blond flamboyant, tellement ardent qu’il en faisait presque mal aux yeux.


Sa façon de se dandiner sur ses talons de 15 centimètres, sa moue un peu boudeuse, et son rire de gorge, tête renversée sur le côté, m’avaient déjà mis la puce à l’oreille.


Lorsqu’elle a montré à tout le monde, sur son Iphone, sa dernière photo de profil facebook la représentant entourée de 2 body guards croates, mes soupçons ce sont trouvés renforcés.


Là où je n’ai plus eu aucun doute, c’est lorsqu’elle nous a fait avec fierté le récit de « la plus grosse cuite de sa vie ». Au Ruinart. Lors de la remise du Prix Romy Schneider et Patrick Dewaere 2010. Trois ou quatre coupes, et voilà qu’elle tutoyait Laurent Baffie en personne, en lui disant qu’il ne pouvait pas parler aux gens comme ça.

   
« AH LA LA, LA HONTE !!! » 

(rire suraigu)

J’ai tiré 2 enseignements de cette rencontre.

  • le premier : qu’en fait, je ne suis pas si Blonde que ça.
  • le second : que Laurent Baffie a quand même de grosses circonstances atténuantes. 

samedi 20 août 2011

A y est !

J’ai rendu l’énorme dossier qui m’a donné tant de mal, j’ai rangé mon bureau qui en avait bien besoin, j’ai dit au revoir à mes collègues qui étaient bien soulagés, j’ai laissé un petit mot à ma cobureau qui va sans doute devoir se consoler au tranxen 200 lorsqu'elle verra que je ne suis pas là à son retour.

 

J’ai pris un vélib et j’ai filé jusque chez moi en 20 minutes (21 pour être exacte, ce qui, je tiens à le souligner, reste un très bon temps).

 

J’ai retrouvé mon petit frère pour la soirée, on a pris du rhum - jus d’orange, on a mangé tout un saucisson, j’ai terminé la boîte de twix glacés, il a pas mal apprécié mes tuiles au chocolat, et on s’est servi un petit verre de chartreuse.

Et puis on a regardé Vacances romaines, moi pour Audrey Hepburn, lui pour Gregory Peck (ou l’inverse, je ne sais plus).

Et ce soir, j’ai décidé de ne pas me coucher avant 2h du matin.

 

A L’HEURE OU BEAUCOUP ONT FINI LEURS VACANCES, 


LES MIENNES PEUVENT COMMENCER !

 

(hé hé hé !)

mercredi 10 août 2011

Y’a quelqu’un ?

Dimanche soir, comme presque chaque fin de semaine, j’ai pris le train pour rentrer à Paris après avoir passé le week-end chez monPapa et maMaman (je sais, c’est choquant mais c’est comme ça).

En général, je ne trouve pas ça trop désagréable parce que :

 1- j’ai passé un très bon week-end et que les meilleures choses ont une fin,

2- je vais passer une très bonne semaine, et que les meilleures choses ont aussi un début,

3- je rentre avec mon frérot, et que je dispose ainsi d'une bonne âme pour écouter mon babillage 1 heure durant (parce que quand on est assis a côté d’un inconnu, il arrive parfois qu’il écoute son Ipod, et moi, je n’aime pas trop parler sur fond musical, surtout quand c’est du R’n'B).

Et là, ce dimanche, j’avais certes passé un très bon week-end (j’avais mangé des rollmops et écouté Les moulins de mon coeur de Michel Legrand), je savais bien que j’allais également passer une excellente semaine (j’avais prévu d’aller faire des courses dans mon Monoprix le mardi), mais, gros point noir :

MON FREROT N'ETAIT PAS AVEC MOI POUR LE VOYAGE DU RETOUR.

Il avait apparemment décidé de prendre son indépendance familiale pour le week-end et m’avait ainsi lâchement abandonnée.

Résultat : je n'ai parlé à âme qui vive de toute l'heure du trajet de retour... 

Même pas de voisin – avec ou sans Ipod – à qui faire profiter de mon charmant babil : le TGV était quasi-vide.

Et quant à la gare, mis a part un groupe de gros touristes beaufs, et 2 autres JP* sans vacances comme moi, il n’y avait absolument PERSONNE.

C’était limite la SINISTROSE. 

Heureusement que j’ai pu me consoler en me disant que dès le lendemain, j’allais retrouver au bureau les quelques "survivors" du mois d'août, et que je pourrais leur raconter en détail les points saillants de mon week-end, à commencer par les rollmops et Les moulins de mon coeur de Michel Legrand.

* JP : jeunes pro

dimanche 7 août 2011

Les coutumes tchétchènes

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais dans l’actualité récente, on s’était inquiété de la disparition d’une jeune fille de 17 ans, à Privas, embarquée de force dans une grosse berline à vitres teintées alors qu’elle sortait d’un jardin public. Une enquête pour enlèvement et séquestration avait été ouverte. 

Au regard de ces données de départ, on s’attendait fort légitimement à un fait divers plutôt assez atroce, voire même glauque (toute la rédaction du Nouveau détective devait être sur les dents).

Et puis en fait non, même pas.

On a retrouvé la jeune fille en question, quelques jours plus tard, saine et sauve, et sa famille a très obligeamment expliqué aux forces de l’ordre que tout ça n’était que pure coutume tchétchène. 

Là-bas, apparemment, il est traditionnel que le futur mari enlève sa fiancée en grosse berline à vitres teintées, à la sortie d’un jardin public, pour la séquestrer quelques jours avant le mariage.

Moi je ne trouve pas ça franchement antipathique comme idée d'EVJF*, mais si ça se fait pour tous les mariages, où est donc l’effet de surprise ?

*EVJF : enterrement de vie de jeune fille