mercredi 31 août 2011

Je m'ennuie le week-end

Ah bon ???!


Tu veux dire que... 

  • tes amis sont tous un peu boulets et que tu aimes autant éviter de les voir (tu te demandes d'ailleurs comment tu as pu te lier à un moment t avec eux) ? 
  • tes amis te considèrent comme un gros boulet, surtout depuis que tu as planté les vacances communes en te faisant voler ton portefeuille la veille de votre départ en train (et c'est toi qui avais tous les billets) ; ils préfèrent éviter de te voir,
  • tes amis sont tous mariés et dotés d'une abondante progéniture avec laquelle tu n'envisages pas de frayer, du moins dans l'immédiat,
  • tes amis... ah ben non, tu n'en as pas. 

 

Pas de panique ! 


Chez Casto, tous les samedis, il y a un atelier bricolage différent et c'est ouvert à TOUS. Par exemple, samedi prochain, tu peux apprendre à appliquer des enduits et des reliefs décoratifs. 


Et comme ça, dimanche prochain, tu pourras t'occuper en mettant en pratique tes nouvelles connaissances de bricoleux, chez toi. 


Casto

 

Alors, on dit merci qui ?

mardi 30 août 2011

Mail failure

Aujourd'hui, à 14h24 très exactement, j'ai reçu un mail de Bruno G****.

 

Il se trouve que je ne connais aucun Bruno G****.

 

Du coup, je me suis dit : Tiens, un admirateur secret tellement épris de moi qu'il s'est arrangé pour obtenir - au prix de je ne sais quelle bassesse - mon adresse mail !

 

J'avoue que j'étais plutôt flattée de la démarche...


Quand j'ai ouvert le mail, il m'a fallu me rendre à l'évidence :


«  Un grand bonjour en cette rentrée que je vous souhaite bonne et reposée.

 

 

J'ai grand plaisir à venir fêter votre nouvelle maison et vos 48 ans le 24 septembre.


A très bientôt.


Bruno »



Dans la mesure où je ne viens pas de faire l'acquisition d'une nouvelle maison (j'ai honte de le dire, mais je ne dispose actuellement que d'un modeste studio en location), où je ne suis pas encore sur le point de prendre mes 48 ans (ça vient vite, je sais, mais j'ai quand même encore 22 petites années devant moi), et où je n'ai invité personne le 24 septembre (même si je n'ai actuellement rien de prévu à cette date), je me suis faite à l'idée que peut-être ce message ne m'était pas vraiment destiné.

 

Je vais attendre de voir si Bruno me renvoie un message avant de tirer une conclusion définitive (je vous tiens au courant)...  

lundi 29 août 2011

Conduire sur l'autoroute, c'est pas si compliqué

Ce qui l'est beaucoup plus, par contre – et on ne le dit pas assez souvent , c'est de s'arrêter aux péages au bon niveau. 


Par "bon niveau", je veux dire ni trop près, ni trop loin de la machine qui délivre les tickets (ou auprès de laquelle on s'acquitte du coût du péage : ça marche aussi dans ce sens). 


Si vous êtes trop près, vous esquintez votre voiture contre le sympathique rebord en béton qui délimite le terre-plein sur lequel est installée cette machine. 


Et si vous êtes trop loin, vous êtes obligé de vous lancer dans de périlleux exercices de contorsionnisme pour retirer votre ticket, ce qui, faute d'entraînement régulier de votre part, peut vous mener tout droit chez l'ostéopathe, voire carrément aux urgences si vous vous êtes totalement démis le dos, vous contraignant par la même occasion à abandonner votre véhicule sur l'aire de gendarmerie située immédiatement sur votre droite (et bon courage pour le récupérer ensuite)


Moi, confrontée à ce choix cornélien, j'ai préféré, dans ma grande générosité, sauver la carrosserie de la voiture.

 

Et c'est ainsi au péril de ma santé dorsale qu'après avoir décroché ma ceinture pour être à peu près libre de mes mouvements, passant tout le haut du corps par la fenêtre en tendant désespérément le bras vers ce maudit ticket, je suis enfin parvenue, fort péniblement, à l'attraper du bout du bout de mes doigts. 


Sous le coup de ce violent effort et de l'émotion qu'il n'avait pas manqué de susciter chez moi, joint à la crainte de me faire méchamment klaxonner par toute la file de voitures dont j'avais ainsi quelque peu prolongé l'attente, j'ai bien sûr parachevé mon oeuvre en calant lamentablement. 


Le tableau est bien sombre me direz vous. 


Pourtant, je ne peux m'empêcher de penser que toute cette consternante démonstration de mon adresse au volant n'aura peut-être pas servi à rien. 


Parmi les conducteurs qui m'ont vue à l'oeuvre, il se peut que certains (tous ?), se disant qu'on laissait vraiment conduire n'importe qui de nos jours, aient redoublé de prudence sur le trajet, évitant ainsi un grave accident, et pourquoi pas, même, un monstrueux carambolage impliquant une quinzaine de véhicules avec à leur bord tout un tas d'enfants (il n'est pas interdit de rêver)


Et penser que j'ai ainsi participé à sauver tant de vies innocentes, c'est une pensée qui me fait chaud au coeur. 

vendredi 26 août 2011

Tout vient à point...

Ce n’est pas parce que l’on est en août, que beaucoup de gens sont en vacances et pratiquent assidûment le chaise longue - bronzing (enfin, pour ceux qui ont eu la bonne idée de partir un peu plus loin qu’en France, cette année, où le kway - parapluie fait décidément fureur cette saison) que l’on doit s’interdire toute activité cérébrale.

 

A mon avis, c’est au contraire le moment rêvé d’orner son esprit de belles et profondes pensées susceptibles d’être ressorties avec bonheur et pédantisme lors de cocktails so smart (mais encore faut-il y être invité, ce qui, lecteur, n’est pas forcément ton cas, comme le laisse à penser ta visite sur ce blog très peu smart).

 

Toujours est-il que moi, je me refuse à laisser mon esprit en jachère les mois d’été, et profite au contraire de tous les évènements auxquels il m’est donné d’assister, ou dont j’entends seulement parler, pour en dégager la substantique moelle (sans vouloir me vanter).

 

Et figurez-vous que tout dernièrement, c’est mon last-born nephew qui a servi de support à mes exercices méditatifs.


Mon nephew ? Un grand garçon de 15 mois – bientôt 16 –, blond aux yeux marrons, au sourire tantôt espiègle, tantôt charmeur, toujours ravi de vous faire coucou de la main, et qui, accessoirement, n’hésite pas à entreposer ses jouets, même les plus encombrants (le camion-remorque de 40 cm de long par exemple), sur le fauteuil où vous êtes précisément assis.

 

Mais attention, bien que doté d’un tempérament paisible, ce jeune homme n’est pas pour autant dépourvu de tout caractère !

 

De temps à autres, il n’hésite pas à manifester quelques signes d’irritation à l’intention de son entourage, lorsqu’il doit faire face à une pénible contrariété.

 

Mais ce qui le distingue réellement des autres enfants de son âge (vous savez, ceux que l’on peut apercevoir dans les squares, les parcs, ou encore les jardins publics si jamais vous avez eu la témérité de vous aventurer dans de tels nids à clochards), c’est cet anticonformisme raisonné et assumé.

 

Là où, aux alentours de 12 - 13 mois, toute cette petite racaille miniature se redresse tout d’un coup de façon parfaitement irréfléchie, pour esquisser 2 ou 3 pas maladroits avant de retomber lourdement sur son céans, mon neveu, lui, a décidé de ne pas s’essayer à cette sorte de tentative aussi malheureuse qu’humiliante.

 

C’est ainsi qu’après une première démonstration réussie de 5 pas d’affilée non suivie de chute à 15 mois, il a stoppé net toute démonstration de marche.

 

Certains esprits bornés en déduiraient qu’il a décidé de se ménager sur le plan physique, et que ça, c’est vraiment MAL.

 

Moi, je dirais que c’est simplement le signe d’un garçon INTELLIGENT, qui a bien compris que faire des efforts en pure perte, en se rendant ridicule qui plus est, n’a jamais apporté quoi que ce soit à qui que ce soit.

 

On a décidément beaucoup à apprendre des plus petits que soi…

dimanche 21 août 2011

J’ai discuté avec une Blonde

Pas de quoi fouetter un chat, me direz-vous, cela arrive même aux meilleurs.


Oui, mais attention, pas avec n’importe quelle Blonde !


Il s’agissait d’une Blonde 100 % blonde. Comprenez : blonde sur le plan capillaire et cérébral.


Et à ce second niveau, je tiens à préciser que ce n’était pas un de ces blonds ternes, fades, tirant déjà vers le châtain. Non, non ! Il s’agissait d’un beau blond flamboyant, tellement ardent qu’il en faisait presque mal aux yeux.


Sa façon de se dandiner sur ses talons de 15 centimètres, sa moue un peu boudeuse, et son rire de gorge, tête renversée sur le côté, m’avaient déjà mis la puce à l’oreille.


Lorsqu’elle a montré à tout le monde, sur son Iphone, sa dernière photo de profil facebook la représentant entourée de 2 body guards croates, mes soupçons ce sont trouvés renforcés.


Là où je n’ai plus eu aucun doute, c’est lorsqu’elle nous a fait avec fierté le récit de « la plus grosse cuite de sa vie ». Au Ruinart. Lors de la remise du Prix Romy Schneider et Patrick Dewaere 2010. Trois ou quatre coupes, et voilà qu’elle tutoyait Laurent Baffie en personne, en lui disant qu’il ne pouvait pas parler aux gens comme ça.

   
« AH LA LA, LA HONTE !!! » 

(rire suraigu)

J’ai tiré 2 enseignements de cette rencontre.

  • le premier : qu’en fait, je ne suis pas si Blonde que ça.
  • le second : que Laurent Baffie a quand même de grosses circonstances atténuantes. 

samedi 20 août 2011

A y est !

J’ai rendu l’énorme dossier qui m’a donné tant de mal, j’ai rangé mon bureau qui en avait bien besoin, j’ai dit au revoir à mes collègues qui étaient bien soulagés, j’ai laissé un petit mot à ma cobureau qui va sans doute devoir se consoler au tranxen 200 lorsqu'elle verra que je ne suis pas là à son retour.

 

J’ai pris un vélib et j’ai filé jusque chez moi en 20 minutes (21 pour être exacte, ce qui, je tiens à le souligner, reste un très bon temps).

 

J’ai retrouvé mon petit frère pour la soirée, on a pris du rhum - jus d’orange, on a mangé tout un saucisson, j’ai terminé la boîte de twix glacés, il a pas mal apprécié mes tuiles au chocolat, et on s’est servi un petit verre de chartreuse.

Et puis on a regardé Vacances romaines, moi pour Audrey Hepburn, lui pour Gregory Peck (ou l’inverse, je ne sais plus).

Et ce soir, j’ai décidé de ne pas me coucher avant 2h du matin.

 

A L’HEURE OU BEAUCOUP ONT FINI LEURS VACANCES, 


LES MIENNES PEUVENT COMMENCER !

 

(hé hé hé !)

mercredi 10 août 2011

Y’a quelqu’un ?

Dimanche soir, comme presque chaque fin de semaine, j’ai pris le train pour rentrer à Paris après avoir passé le week-end chez monPapa et maMaman (je sais, c’est choquant mais c’est comme ça).

En général, je ne trouve pas ça trop désagréable parce que :

 1- j’ai passé un très bon week-end et que les meilleures choses ont une fin,

2- je vais passer une très bonne semaine, et que les meilleures choses ont aussi un début,

3- je rentre avec mon frérot, et que je dispose ainsi d'une bonne âme pour écouter mon babillage 1 heure durant (parce que quand on est assis a côté d’un inconnu, il arrive parfois qu’il écoute son Ipod, et moi, je n’aime pas trop parler sur fond musical, surtout quand c’est du R’n'B).

Et là, ce dimanche, j’avais certes passé un très bon week-end (j’avais mangé des rollmops et écouté Les moulins de mon coeur de Michel Legrand), je savais bien que j’allais également passer une excellente semaine (j’avais prévu d’aller faire des courses dans mon Monoprix le mardi), mais, gros point noir :

MON FREROT N'ETAIT PAS AVEC MOI POUR LE VOYAGE DU RETOUR.

Il avait apparemment décidé de prendre son indépendance familiale pour le week-end et m’avait ainsi lâchement abandonnée.

Résultat : je n'ai parlé à âme qui vive de toute l'heure du trajet de retour... 

Même pas de voisin – avec ou sans Ipod – à qui faire profiter de mon charmant babil : le TGV était quasi-vide.

Et quant à la gare, mis a part un groupe de gros touristes beaufs, et 2 autres JP* sans vacances comme moi, il n’y avait absolument PERSONNE.

C’était limite la SINISTROSE. 

Heureusement que j’ai pu me consoler en me disant que dès le lendemain, j’allais retrouver au bureau les quelques "survivors" du mois d'août, et que je pourrais leur raconter en détail les points saillants de mon week-end, à commencer par les rollmops et Les moulins de mon coeur de Michel Legrand.

* JP : jeunes pro

dimanche 7 août 2011

Les coutumes tchétchènes

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais dans l’actualité récente, on s’était inquiété de la disparition d’une jeune fille de 17 ans, à Privas, embarquée de force dans une grosse berline à vitres teintées alors qu’elle sortait d’un jardin public. Une enquête pour enlèvement et séquestration avait été ouverte. 

Au regard de ces données de départ, on s’attendait fort légitimement à un fait divers plutôt assez atroce, voire même glauque (toute la rédaction du Nouveau détective devait être sur les dents).

Et puis en fait non, même pas.

On a retrouvé la jeune fille en question, quelques jours plus tard, saine et sauve, et sa famille a très obligeamment expliqué aux forces de l’ordre que tout ça n’était que pure coutume tchétchène. 

Là-bas, apparemment, il est traditionnel que le futur mari enlève sa fiancée en grosse berline à vitres teintées, à la sortie d’un jardin public, pour la séquestrer quelques jours avant le mariage.

Moi je ne trouve pas ça franchement antipathique comme idée d'EVJF*, mais si ça se fait pour tous les mariages, où est donc l’effet de surprise ?

*EVJF : enterrement de vie de jeune fille

vendredi 5 août 2011

Bir Hakeim, là où tout commence et où tout finit

(du moins en ce qui me concerne) 

Il paraît qu’on a tous, quelque part dans le monde, un point d'attraction vers lequel notre vie converge et qui constitue, en quelque sorte, notre centre d'équilibre psychique. 

C’est bien simple : plus vous en approchez et plus votre MOI s’épanouit, jusqu’à vous faire accéder à cet état bizarre que l’on nomme "plénitude intérieure" (un état qui vous permet de renouer avec le sourire béat de vos un an en vous faisant cependant perdre toute crédibilité sur le plan intellectuel).

Si vous êtes suffisamment attentif, vous remarquerez que, parfois, la vie semble s’acharner à vous faire passer à un endroit bien précis du globe.  Ne cherchez plus : c’est  que se situe votre centre d'équilibre psychique à vous !

On cite toujours l’exemple de ce trader so successful, qui collectionnait les voitures de sport, les résidences secondaires et les fiancées top model, courant les vernissages bobo et les boîtes à la mode. Parti pour un trek en Asie, il se trouva contraint, à la suite d’une coulée de boue, de se réfugier dans le petit village de Xam Nua (Laos), où de façon totalement imprévue, malgré la fatigue et les privations d’une semaine de marche, une intense sensation de bien être s’empara littéralement de lui. Il avait trouvé son point d'attraction. Vous ne serez pas surpris d’apprendre que cela fait maintenant 10 ans qu’il vit là-bas un bonheur sans nuage, entouré de sa femme Yang-Lee et de leurs quatre chèvres, bien loin des soubresauts du CAC 40 et de la pollution des mégalopoles modernes.

Moi, je suis restée longtemps sans savoir où se trouvait mon centre d'équilibre.

En fait, je m’étais un moment demandé s’il ne s’agissait pas de la banlieue où était implanté mon centre d’examen du permis de conduire, vu la fréquence à laquelle le sort semblait vouloir me le faire fréquenter. Mais ce qui me faisait penser que non, c’est que la sensation de bien être n’était pas vraiment au rendez-vous.

Aujourd’hui, grâce à la bonne idée que j’ai eue de rentrer chez moi en velib, me voilà définitivement fixée !

Et j’ai plutôt de la chance : Bir Hakeim - la station de métro de la ligne 6, pas la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste de notre ami Kadhafi -, après tout, ça n’est pas si loin. Quelques kilomètres de chez moi, tout au plus. Calcutta ou Abidjan m’auraient plus embêté pour faire rapatrier ma table et mes 4 chaises Ikea flambant neuves.

Comment  ai-je  découvert  que  mon  point  d’attraction  se  trouvait  précisément  à  cet endroit ?

Eh bien tout simplement parce qu’alors que je cherchais à regagner mon studio, mon velib m’a fait consciencieusement revenir sur mes pas, sans même que je m’en aperçoive, juste au niveau de Bir Hakeim.

Une 1ère fois d’abord.

Et puis, comme je ne m’étais pas découragée et que j’avais décidé de vraiment rentrer en velib pour pouvoir m’en vanter dans ce blog et passer pour une grande sportive alors que pas du tout, une 2nde fois ensuite.

Contre mon gré. A mon insu. En dépit de moi-même.

A partir de là, j’ai bien compris que je ne pouvais pas lutter, que ce lieu exerçait sur mon esprit la fascination d’un aimant.

J’ai donc dû rentrer en métro pour briser le charme.

Mais il n’est pas impossible que vous me croisiez aux environs du Champ de Mars les jours, les mois, ou les années prochains. Peut-être même que j’y vendrai des Tours Eiffel en réduction.