jeudi 29 mars 2012

Êtes-vous favorable à la création d'un statut de "réfugié climatique" ?

Voilà l'une des questions qui figurait dans le très sérieux questionnaire adressé à l'ensemble des gens qui exercent la même profession que moi (des gens très équilibrés, donc) pour cerner leurs attentes profondes à quelques semaines des Présidentielles. 

 

J'avoue - à ma grande honte - que ma conscience éco-citoyenne sans doute plus proche de celle de l'homme de néandertal que de celle du Commandant Cousteau, ne s'était encore jamais penchée sur un tel point...

 

Jusque là, je m'étais contentée de réfléchir, avec tous les autres gens-du-comptoir-du-café-du-commerce, aux grandes thématiques novatrices abordées lors du journal télévisé de TF1, telles que : 

 

- Est-ce que c'est bien qu'on arrête de distribuer des sacs plastiques chez Monop' ? (Non, parce que ça m'oblige à encombrer mon sac à main déjà très encombré d'un sac réutilisable et ce surpoids est mauvais pour mon épaule),

 

- Est-ce que la suppression des zones fumeur dans les lieux publics est une bonne chose ? (Ca m'est totalement égal vu que je ne fume pas et que l'odeur de la cigarette ne me dérange pas),

 

- Faut-il virer le paraben de nos produits de maquillage ? (Pourquoi pas si c'est sans effet sur le prix de mon mascara).

 

Bref, j'étais quand même assez sensibilisée aux questions Environnement & Santé, en attestent ces positions engagées, mais je dois reconnaître que j'étais encore loin d'atteindre le niveau d'introspection Ecologique & Humain de mon questionnaire professionnel...

 

Du coup, j'ai beaucoup réfléchi à la question de la création du statut de réfugié climatique depuis hier. 

 

Et je suis arrivée à la conclusion suivante : pourquoi pas, mais ça donne accès à quoi ? 

 

Parce que moi qui habite quand même dans l'une des villes les plus polluées du monde, si l'obtention de ce titre me donne droit à des entrées gratis à Eurodisney ou à des réductions sur les stickers Hello Kitty, et bah je suis pas contre ! 

 

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mercredi 28 mars 2012

Mon blog et moi

Aujourd'hui, je me suis réveillée pleine d'ambition en me disant : 

Tiens, et si je me lançais dans de grandes choses à partir de maintenant ??!


Je suis restée sur cette idée pendant bien 3/4 d'heure - 1 heure. 


Et puis, assez vite, j'ai pensé à ce que ces grandes choses allaient me coûter en termes de temps, d'efforts et d'énergie.


Je n'étais déjà plus trop sûre de vouloir me consacrer entièrement à elles, tout compte fait... 


Mais le point de non retour, je l'ai véritablement franchi lorsque j'ai tout à coup réalisé que je n'aurais peut-être plus le temps de m'occuper de mon blog


Je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher de m'imaginer le triste sort qui risquait de l'attendre, ainsi livré à lui-même...


Est-ce qu'il se laisserait mourir à petit feu en disparaissant page après page du web jusqu'à devenir une banale erreur 404 ? Est-ce qu'il sombrerait dans la délinquance et les squats insalubres de la cité des 4000 ? Est-ce qu'il rejoindrait un orphelinat pour blogs abandonnés, dans lequel il serait victime d'actes de maltraitance ? Est-ce qu'il se retrouverait parqué dans un centre de rétention, à attendre en frémissant le prochain charter pour Bab El Oued


En me représentant ces différentes scènes, mon coeur de mère a saigné !


J'ai soudain pris conscience que non, je ne pourrai jamais l'abandonner, mon blog...


Alors, tant pis pour les grands projets flatteurs et lucratifs !


Moi, je préfère vivre dans une honnête médiocrité avec mon blog, plutôt que seule dans un luxe tapageur et inutile.

mardi 27 mars 2012

Je ne sais pas si vous êtes sujets à ce type de pathologie...

... mais il y a certaines choses qui suscitent chez moi des réactions totalement irrationnelles et potentiellement autodestructrices. 

 

En général, il s'agit de tout ce qui ressemble de près ou de loin à un formulaire du genre de celui que les Impôts vous glissent dans votre boîte aux lettres (comme si on n'avait pas déjà suffisamment de publicités), que vous devez remplir vous-mêmes parce que, visiblement, ils n'ont pas assez de personnel, et renvoyer à vos frais avant telle date dernier délai parce que voilà, c'est comme ça. 

 

Et, bien sûr, à un moment donné, dans le déroulement des opérations, il vous faut inscrire tout un tas de chiffres un peu partout dans des cases...

 

Ce n'est pas que je n'aime pas les chiffres en soi - j'apprécie plutôt pas mal les chiffres en bougies d'anniversaire par exemple - mais je n'aime pas trop les manier, voilà tout. 

 

C'est peut-être d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai passé un bac L (même si dans les soirées mondaines, je prèfère dire que non, non, c'est plutôt mon amour débordant pour la littérature et le genre humain - les 7 heures de philo, évidemment - qui m'ont fait renoncer à la voie scientifique). 

 

Toujours est-il qu'il m'arrive de drôles de choses lorsque je reçois l'une de ces grandes enveloppes bleues nuit opaques, trop connues pour être honnêtes : 

 

- phase n° 1 : je prends l'enveloppe, je la mets très loin de mes yeux, en général sous une pile grosse pile de livres, et je me dis que j'aurai bien le temps de m'en occuper plus tard. 

C'est une période où je sors pas mal en général (sauts à l'élastique, raids en milieu hostile...) pour essayer d'oublier ce qui m'attend sous la pile (mais ça marche moyennement bien). 

 

- phase n° 2 : 3 semaines avant la date butoire, je me décide à sortir du bout des doigts mon enveloppe de dessous la pile et je l'ouvre. Là, en y jettant un rapide coup d'oeil, je me dis qu'il y a quand même beaucoup de choses incompréhensibles, et que tout ça va me demander encore un drôle de travail. 

Je laisse reposer sur mon bureau et je continue à sortir. Par contre, j'y pense de plus en plus (et c'est très désagréable).

 

- phase n° 3 : 1 semaine avant la date butoire, je profite d'un moment perdu pour m'installer à mon bureau et je commence à remplir mon formulaire pendant bien 5 minutes. Mais juste les cases faciles. Je me dis que pour les autres, j'y verrai sans doute plus clair le lendemain. 

Je retourne illico à mes sorties. Assez souvent, l'image de ma déclaration aux rubriques à moitié complétées surgit à mon esprit (ce qui me vaut quelques bouffées d'angoisse modérément sympathiques).  

 

- phase n° 4 : 3 jours avant la date butoire, PANIQUE A BORD, je me souviens que je suis totalement nulle en chiffres, que peut-être je n'arriverai jamais à venir à bout de ma déclaration et je me maudis d'avoir tant traîné à m'y mettre. 

Je suspends mes sorties, je tire un trait sur ma vie sociale et je consacre mes soirées à des plongées en apnée cauchemardesques dans le petit monde du fisc.

 

- phase n° 5 :  24 heures à 1 heure avant la date butoire, OUF, par miracle, j'ai réussi, je poste ce vilain formulaire et je goûte au bonheur sans mélange de ne plus avoir à penser à tout ça (du moins, c'est comme ça que tout s'est toujours terminé jusque là).

Je sors pour fêter ça avant de retourner à une vie normale (enfin).

 

J'ai revécu à peu près chacune de ces étapes ces derniers jours, à l'occasion de la mise en ordre de ma comptabilité professionnelle et de la préparation de ma déclaration 2035 (oui, on me dit souvent que j'ai des activités qui font rêver !), et tout ce que je peux vous dire d'intéressant sur le sujet, c'est que la procrastination fiscale, c'est une maladie nerveusement assez épuisante...

dimanche 25 mars 2012

Personne ne me contredira...

...c'est tout un art de savoir glisser le bon mot au bon moment. 

 

Il est certain que si depuis son tonneau, Diogène, au lieu de lancer à Alexandre son fameux "Ôte-toi de mon soleil", l'avait honoré d'un très urbain : "Cher Monsieur, pourriez-vous vous décaler de quelques centaines de mètres pour me laisser profiter à mon aise de la lumière du jour s'il vous plaît ?", on ne se souviendrait pas de lui aujourd'hui pour son esprit d'à propos. 

 

Et il me semble qu'il aurait été également dommage que César, au moment de mourir des mains de son bien-nommé Brutus de fils, ne trouve rien de mieux à léguer à la postérité qu'un consternant "Mon Dieu, j'ai été poignardé !" digne des pires films policiers de série Z, plutôt que son irremplaçable "Tu quoque mi filii".

 

Et que dire d'un Henri IV qui, se décidant une fois pour toutes à abjurer le protestantisme pour devenir roi de France, aurait au dernier moment renoncé à déclamer son "Paris vaut bien une messe", pour lui préférer un efficace mais peut-être moins élégant "Go pour Paris !" ?

 

Ceci dit, il ne faut pas croire pour autant que le "bon mot" soit le monopole des personnages historiques disparus depuis minimum quelques longs siècles.

 

En réalité, non seulement le "bon mot", dans nos sociétés démocratiques contemporaines, est à la disposition de tous, mais en plus, à défaut d'assurer à son auteur une entrée directe dans les dictionnaires des citations, il est susceptible de représenter une véritable utilité dans l'amélioration du lien social

 

Du lien social

 

Oui, vous avez bien entendu, du lien social ! 

 

C'est ainsi notamment que le "bon mot" peut s'avérer un excellent moyen de renforcer une amitié encore naissante, et par définition fragile.

 

Il prendra dans ce cas l'apparence d'un procédé que d'aucuns jugeront peut-être bas et indigne, mais qui a pourtant fait largement ses preuves : la douce petite flatterie qui vous assure la sympathie immédiate de votre interlocuteur. 

 

L'une des deux dames assises en face de moi, hier, dans le métro, devait certainement en savoir quelque chose, tant elle a manié le concept avec une sûreté de main exemplaire !

 

Agée d'environ 50 ans, elle était accompagnée d'une femme un peu plus jeune qu'elle (peut-être 5 ans de moins), toutes deux d'une apparence assez apprêtée, dans un style très BCBG qui fleurait bon les beaux quartiers Versaillais. 

 

Leur conversation m'apparaissant, aux échos que j'en entendais, mi-amicale, mi-mondaine, et surtout, ces deux dames s'adressant l'une à l'autre en se vouvoyant, mon 6ème sens sherlockholmsien bien connu en a rapidement déduit qu'elles ne se connaissaient sans doute pas de très longue date, mais que cela ne les empêchait pas de se trouver déjà beaucoup d'affinités, et en tout cas suffisamment pour faire une virée shopping ensemble, comme en témoignaient les sacs de boutiques de maisons de parfumerie et de produits de beauté identiques qu'elles portaient. 

 

Le métro arrivant à la station Saint Lazare, la plus jeune de ces deux dames se lève pour descendre et salue sa compagne de l'après-midi en lui adressant les politesses usuelles, auxquelles cette dernière s'empresse alors de répondre par des politesses tout aussi usuelles, avant d'ajouter sur le ton de la confidence :

 

"Et restez toujours aussi belle, surtout !". 

 

 

Efficace, peu coûteux, sans engagement, il a suffi de ces quelques mots, à l'exactitude pourtant assez douteuse, pour illuminer littéralement le visage de la plus jeune des deux dames en question au moment où elle s'apprêtait à quitter la rame...

 

Quant à moi, je suis restée assez admirative devant une telle maîtrise du "bon mot", et j'ai pensé qu'il me restait sans doute beaucoup de choses à apprendre dans ce domaine pour espérer un jour atteindre un tel niveau !

 

(Et tant pis si tout ça fait se retourner Diogène dans son tonneau, car après tout, c'est lui qui a commencé... )

 

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samedi 24 mars 2012

Ce qu'il y a de bien avec les amis...

... c'est qu'on n'a pas besoin de beaucoup de mots pour se comprendre. 

 

Je crois que c'est le message assez profond qu'a essayé de me faire passer mon amie Djane avec sa carte postale du ski. 

 

Je me demande si ça nécessite une réponse d'ailleurs...


 

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mardi 20 mars 2012

J'aurais bien aimé être groupie de Claude François

  • Je me serais levée le matin en pensant à Claude François,
  • Je me serais préparée en pensant à Claude François,
  • Je serais allée passer ma journée devant la porte de Claude François,
  • J'aurais écrit un petit mot tendre sur le mur, dans la cage d'escalier de Claude François, 
  • Lorsque la voiture de Claude François serait passée, j'aurais couru à son niveau faire une énième déclaration à Claude François, 
  • Lorsque la voiture de Claude François serait repassée, j'aurais recouru à son niveau pour faire une énième déclaration + 1 à Claude François,
  • Je serais rentrée chez moi, le soir, me coucher en pensant à Claude François (à moins bien sûr que j'aie trouvé préférable de rester dormir sur son pallier). 

 

Bref, j'aurais eu une vraie raison de vivre.

 

(Et puis c'est quand même beaucoup moins de pression que d'être Claudette...)

 

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lundi 19 mars 2012

Pile ou face

Ce dimanche, mes parents - chez qui j'étais venue passer le week-end - avaient justement décidé d'aller rendre visite à des amis. 

 

Soit. 

 

Après tout, ils ne sont peut-être pas les seuls à trouver ma présence parfois un peu fatiguante, surtout lorsqu'elle se prolonge plus de 24 heures d'affilée...

 

Je pensais donc, pour ce déjeuner dominical en tête-à-tête avec moi-même, me concocter un repas des grands jours (coquillettes/jambon) à déguster devant le dernier chef d'oeuvre en date du cinéma intellectuel syrien (Hitch, expert en séduction). 

 

Jusqu'à ce que je reçoive un coup de fil qui me fasse renoncer à cet ambitieux projet : celui de ma soeur et de mon beau-frère, me conviant très gentiment à venir prendre place à leur table. 

 

A peine le temps de prendre mon manteau et me voilà, filant jusque chez eux, trop contente de pouvoir jouer les parasites de dernière minute !

 

Une fois arrivée à destination, mon beau-frère m'a cependant immédiatement mise en garde : Les enfants sont malades, Ginger, donc si tu as peur d'attraper un méchant virus, ne te sens pas obligée de rester.

 

Evidemment, moi et mon esprit suspicieux et mal intentionné, nous nous sommes illico demandé si, sous couvert de se préoccuper généreusement de ma santé, mon beau-frère, regrettant déjà de m'avoir invitée, n'essayait pas subtilement de se débarrasser de ma présence...

 

...ce qui devait bien sûr me décider à lui répondre que non, non, j'avais déjà traversé des dangers plus grands par le passé, que je m'en étais toujours sortie, et même plus forte qu'auparavant, que je voulais vraiment déjeuner avec eux et que donc je restais, fin de la discussion

 

Mais en entrant dans le salon et en apercevant mes pauvres neveux, le teint pâle et les traits tirés, allongés côte à côte sur le canapé, sans bouger, se contentant chacun de tenir bien serré contre lui son nounours, je me suis vite aperçue que mon beau-frère ne bluffait pas du tout, et que la Maladie, sournoise et rampante, s'était bel et bien introduite dans la maison familiale...

 

Il n'était cependant plus temps de faire machine arrière pour me préserver de l'Ennemie

 

Tant pis, j'en serais éventuellement quitte pour être un peu fatiguée le lendemain...

 

Sauf que, ce que je ne savais pas, c'est que la situation sanitaire était loin d'avoir livré son entier potentiel à cet instant précis !

 

Ce n'est qu'au moment du café que le gros de la crise s'est tout à coup déclarée, nécessitant la sortie en catastrophe de serpillières, bassines, tenues de rechange et pas mal d'allées et venues en urgence jusqu'à la salle de bain.


Et c'est à ce moment là, dans cette atmosphère de dispensaire de fortune post-bombardements-surprise,  que j'ai pris l'exacte mesure du risque que je courais.


D'ou mon interrogation maintenant que je m'apprête à me coucher : vais-je me réveiller au beau milieu de la nuit avec une gastro-entérite carabinée qui me fera regretter amèrement ma plâtrée de coquillettes/jambon, ou échapperai-je par Dieu sait quel miracle au marasme ?

 

Réponse dans quelques heures...

samedi 17 mars 2012

Hier soir je suis allée au bal

Si vous avez bien suivi, j'y allais non pas pour me livrer à des activités futiles, voire déviantes, telles que danser le rock ou la valse et boire du champagne (avec le petit doigt levé, bien entendu), mais seulement pour procéder à une étude scientifique des plus sérieuses consacrée au mauvais goût vestimentaire en matière de robes de soirée, un sujet depuis toujours cher à mon coeur. 

 

Comme mon amie La Belette a paru intéressée par les résultats de mon enquête (parce qu'elle partage vraiment ce centre d'intérêt ou par pure gentillesse de sa part, je préfère ne pas trop creuser la question...), je vous indique en avant-première, avant même la publication de mon rapport officiel, que, cette année, le prix de la pire tenue a été attribué à une robe parme. 

 

Enfin, quand je dis à une robe parme c'est un peu réducteur. 

 

D'abord, parce que cette robe, elle n'était pas vraiment parme, mais plutôt d'une couleur fadasse indéterminée, dont j'avais d'ailleurs jusque là toujours ignoré - pour mon plus grand bonheur - l'existence, qui paraissait se rapprocher du parme. 

 

Ensuite, parce que la robe en question était recouverte d'une espèce de filet de résille noire sur le bas, tandis que le haut était constitué d'un bustier blanc en tissu satiné-matelassé (moi aussi, j'ai été surprise au début) orné de motifs à fleurs couleur également fadasse-indéterminée-se-rapprochant-du-parme

 

Vous aurez bien sûr deviné que, pour couronner le tout, la fille qui portait cette élégante tenue l'avait choisie minimum deux tailles au-dessous de la sienne (pénurie en magasin ? essorage un peu agressif ?), du moins en ce qui concernait le bustier, le reste de la robe ayant au contraire une fâcheuse tendance à envahir tout l'espace disponible.

 

Bref, un vrai petit bijou. 

 

Au moins, me direz-vous, elle était à peu près sûre de ne pas tomber nez-à-nez avec une fille portant la même tenue...

 

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vendredi 16 mars 2012

Ce soir je vais au bal

Je vais mettre une jolie robe, des chaussures à talon, un peu de rouge à lèvres, et je serai fin prête pour me livrer à mon activité favorite lors de ce genre de manifestations : détailler les tenues des autres filles. 

 

Mais n'allez pas croire que je fais cela avec l'arrière-pensée parfaitement cynique de me moquer de celles qui ne voient pas de mal à s'hexiber avec moult froufrous, dentelles et avalanches de paillettes, dignes des pires boutiques de robes de mariées de Barbès.

 

Non, ce serait mal me connaître. 

 

Il s'agit simplement de procéder à une étude scientifique des pires manifestations du mauvais goût vestimentaire en matière de robes de soirée à l'ère contemporaine. 

 

Je vous communique très prochainement le classement 2012. 

 

(La soirée s'annonce chargée...)


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mercredi 14 mars 2012

On entend dire beaucoup de mal de la recherche...

... style "ça ne sert à rien", "ça regorge de personnes totalement inadpatées, incapables de pousser un caddie dans l'allée rectiligne d'un supermarché sans se retrouver l'instant d'après aux urgences", "avec tout l'argent qu'on leur donne, on pourrait largement reboucher le trou de la sécurité sociale" (et pourquoi pas celui de la couche d'ozone pendant qu'on y est), "ouvrez un labo, fermez un asile", etc.

 

Il faut dire que c'est facile de déblatérer sur une profession qui reste par hypothèse à l'écart de la logique du tout-rendement si chère à nos sociétés modernes.

 

N'empêche que quand une équipe de chercheurs japonais découvre - sans doute après des années de travail acharné et le sacrifice d'une vie personnelle pleine de promesses - une donnée aussi essentielle que celle établissant que les femmes qui ovulent repèrent mieux les serpents, bizarrement, face à ce bond scientifique sans précédent, plus personne ne songe à critiquer.

 

 

...enfin, plus personne sauf peut-être ma cobureau.

 


lundi 12 mars 2012

Attention, ce blog n'est pas une décharge

Tout à l'heure, je suis passée devant un vieux fauteuil en tissu à fleurs tellement immonde que si j'avais eu la bonne idée de ne pas oublier mon téléphone portable, je l'aurais pris en photo rien que pour vous montrer l'ampleur du désastre.

 

Apparemment, ses propriétaires avaient (enfin) pris conscience de son degré assez exceptionnel de mocheté, pusiqu'il traînait en pleine rue en attendant les encombrants.

 

Je l'ai cherché de nouveau sur le chemin du retour, mais ça y est, il avait disparu.

 

Ne soyez pas tristes ! 

 

Je vous laisse une petite photo de Roselyne pour vous consoler...


 

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dimanche 11 mars 2012

Qui veut la peau de Max et Lili ?

Je ne vous ai pas raconté, mais samedi dernier, au lieu de passer la matinée à traîner en pyjama devant Facebook à attendre désespérément que quelqu'un actualise son statut, je me suis prise en main culturellement parlant. 

 

Il était à peu près 11h quand, au prix d'un suprême effort de volonté, je me suis lavée-coiffée-habillée, avant de me mettre en route en direction de la bibliothèque de mon quartier. 

 

La bibliothèque de mon quartier, il s'avère en fait qu'elle est située à  seulement une dizaine de minutes de marche à pied.

 

Et pourtant, depuis un an que j'habite là, je n'étais encore jamais passée devant... 

 

Négligence intellectuelle ? Paresse naturelle ? Je vous laisse entièrement libre de votre jugement...

 

Quoi qu'il en soit, plus personne ne peut maintenant me jeter la première pierre, puisque me voilà désormais en possession d'une jolie carte d'abonné à mon nom !

 

Mais je n'écris pas cet article pour vous détailler par le menu les modalités d'inscription dans une bibliothèque au début du XXIème siècle, rassurez-vous.

 

Je suis sûre que quelqu'un le fera beaucoup mieux que moi, un jour prochain, avec une excellente thèse sur le sujet, et je ne tiens pas à alourdir sa bibliographie par avance. 

 

Non, moi je vous parlerai simplement de ce monsieur, accompagné de ses deux garçons, qui était juste devant moi dans la queue pour réserver ses cinq tomes des aventures de Max et Lili

 

Et puis non, d'ailleurs, je ne vous parlerai que de Max et Lili, parce que c'est quand même beaucoup plus intérerssant ! 

 

Max et Lili, ce sont un frère et une soeur à qui il arrive toutes sortes de crasses dans la vie, un peu comme si l'univers entier s'était passé le mot pour leur en faire baver un maximum. 

 

Quand les grands-parents de Max et Lili ne meurent pas brûlés vifs dans un accident de chaudière, c'est leur père qui se suicide sous leurs yeux en se défenestrant du 5ème étage. Et quand ce n'est pas Lili qui se fait séquestrer par un pédophile sadique sur le chemin de l'école, c'est Max qui tombe entre les mains de deux grands de CM2 qui lui font découvrir la véritable signification des "violences avec torture et actes de barbarie". 

 

Mais attention, n'allez pas croire que Max et Lili sont seulement des victimes à la Rémi-sans-famille, non, surtout pas !

 

Ils ont une personnalité bien plus riche que ça, allons donc.

 

Car Max et Lili sont aussi des enfants animés de tas de mauvais sentiments, qui, de temps en temps, commettent de légers dérapages. 

 

Parfois, c'est Max qui injurie la directrice de l'école, avant de la rouer de coups, parce qu'elle lui a demandé de rester sous le préeau, et parfois c'est Lili qui égorge le cochon d'Inde de sa meilleure amie Zoé pour se venger de la voir préférée par Ernest. A l'occasion, il pourra aussi arriver à Max de jeter l'ipad de Maman du 5ème étage (toujours) pour attirer l'attention sur lui, quand Lili préfèrera pousser un voyageur sous les roues du métro à une heure de grande affluence.

 

C'est très intéressant, certes, commenteront sans doute certains de mes fidèles lecteurs.  A quoi les plus sceptiques d'entre eux ajouteront : Mais quel est l'intérêt de faire lire ce genre de récits à des enfants ?  

 

Et bien, paraît-il, de dédramatiser les situations parfois un peu difficiles auxquelles ils peuvent être confrontés, grâce à la lecture d'histoire similaires

 

Soit.

 

Mais cela amène à une autre question : si ces livres atteignent le but escompté à l'égard des enfants, pourquoi diantre ne pas essayer de transposer ce genre de littérature aux adultes pour les aider à surmonter, eux aussi, les vicissitudes de l'existence ?

 

Car après tout, si je me retrouvais abandonnée demain par mon cher époux, parti vivre le grand amour avec une accorte bimbo moitié plus jeune que moi, me laissant pour tout cadeau d'adieu nos six enfants en bas âge sur les bras et un compte bancaire désespérément vide, la lecture de "Brigitte s'est fait lâcher par son mari (mais ce n'est pas si grave)" pourrait peut-être m'être d'un grand réconfort moral.

 

Vous n'êtes pas d'accord ?

 

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vendredi 9 mars 2012

Je ne sais pas ce que c'est que la boutargue...

... mais ce que je peux vous dire c'est que le Roi de la boutargue est sur le point de s'installer non loin de mon bureau, ce dont je suis bien évidemment ravie. 

 

C'est que c'est tout un tas de nouvelles perspectives qui s'ouvrent à moi avec cette arrivée inattendue !

 

Quand j'aurai suffisamment de temps le midi, je pourrai désormais aller chercher de la boutargue pour le déjeuner. 

 

Je pourrai aussi passer prendre de la boutargue le soir, avant de rentrer chez moi, si la journée a été fatiguante et que je n'ai pas trop envie de cuisiner. 

 

Il n'est pas non plus exclu qu'à la place de la traditionnelle bouteille de vin, j'apporte maintenant de la boutargue aux amis qui me convieront à venir festoyer chez eux (je résoudrai du même coup la question assez terrible du choix de la bouteille).

 

Et je crois même que je vais remplacer ma prochaine soirée "vins et fromages" par une bonne soirée "vins et boutargue", histoire de varier les plaisirs. 

 

Bref, j'ai bien l'intention de devenir une vraie Princesse de la boutargue.


 

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(Oui, j'aurais pu chercher "boutargue" sur wikipedia,

mais je préfère de loin vivre dans le monde enchanté d'Alice au pays des Merveilles)

jeudi 8 mars 2012

Suis-je une cuisinière talentueuse...

... ou sont-ce les recettes marmiton qui sont hors compétition ? 

 

Je m'abstiendrai de prendre part à ce brûlant débat d'actualité (même si j'ai ma petite idée là-dessus) et je me contenterai de vous annoncer que je n'ai jamais mangé un home-made crumble salé aussi savoureux ! 

 

(Oui, c'était mon premier crumble salé, et alors ?!)

 

Pour tout vous dire, ce plat a même failli avoir raison de mon amitié avec Dow, mon ex-costagiaire-d'élite-des-2-mois-d'été-en-entreprise-où-tout-est-mort-parce-que-tout-le-monde-est-parti-en-vacances-sauf-toi-et-ta-costagiaire-justement, qui, j'ai bien vu, a tenté de se resservir en fourbe une part un peu plus grosse que de raison, lorsque j'avais le dos tourné, occupée à remplir la carafe. 

 

Mon prochain crumble pour 2 personnes, je le mange toute seule !

 

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mercredi 7 mars 2012

Demain c'est la journée de la Femme

Je n'ai pas revérifié, mais il me semble qu'elle est pile poil calée entre la journée de la courtoisie au volant et la journée mondiale des animaux.

 

J'apprécie la courtoisie au volant (même si je ne conduis pas, ou si peu), j'aime beaucoup les animaux (surtout ceux qui se mangent), mais j'ai l'audace de penser que la Femme mérite peut-être mieux qu'une journée par an.

 

En conséquence de quoi j'ai décidé de lutter, à ma modeste échelle, pendant 24 heures non stop, dès qu'auront retenti les 12 coups de minuit, contre ce non-sens calendaire.

 

Tout hommage qui viendrait à m'être rendu, au nom de la journée de la Femme, se verra en conséquence impitoyablement rejeté.

 

Les compliments seront accueillis par un regard glacial et méprisant.

 

Les fleurs iront sans délai rejoindre la poubelle.

 

Les viennoiseries seront d'office, et sans remerciement préalable, remises au mendiant de la bouche d'aération du coin de la rue. 

 

La seule tolérance éventuellement admise concernera une proposition d'augmentation de plus de 20% de ma rémunération.


Ensemble, nous vaincrons !


 

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mardi 6 mars 2012

Invité surprise

 

Attention, contrairement aux apparences, cet article n'est pas sponsorisé par PARIS TENNIS. 

 

Lorsque vous habitez Paris sans être pour autant milliardaire, et que vous n'avez donc pas, dans la cour de votre hôtel particulier, une petite dizaine de terrains de tennis privatifs à votre entière diposition, vous pourriez penser que la pratique de ce sport vous est définitivement fermée. 


Et bien détrompez-vous : non ! 

 

Bertrand Delanoë - qui a l'habitude, on le sait, de se plier en quatre pour que l'association des termes "épanouissement personnel" et "Parisien" réintègre le champ des possibles (beau défi !) - met, fort généreusement, à la disposition de tous, les quelques centaines de courts de tennis municipaux qui font la réputation de la Capitale. 

 

Grâce à lui, le Pauvre désireux de prendre un peu d'exercice physique (même en situation irrégulière ou interdit bancaire), n'a qu'à se connecter sur le site de la Mairie de Paris, à sélectionner le terrain sur lequel il souhaite jouer et l'horaire qui lui convient... et le tour est joué !

 

Présenté comme cela, bien sûr, les choses ont l'air relativement simples. 

 

Mais ce que je vous ai caché jusqu'ici pour ne pas risquer de vous perdre un peu trop tôt en chemin (c'est un procédé peu loyal, je sais, mais la fin justifie les moyens), c'est qu'elles se compliquent considérablement si vous n'avez pas la chance d'être étudiant, retraité ou chômeur, c'est-à-dire à peu près libre de votre temps.

 

Parce que, voyez-vous, lorsque vous faites partie de cette frange majoritaire de la population qui a la drôle d'idée de travailler, la seule plage horaire susceptible de vous convenir - si vous tenez, bien sûr, à poursuivre quelques temps encore vos activités professionnelles - est celle allant de 19h à 22h.

 

Et, pas de chance, elle est extrêmement sollicitée par tous les gens qui, comme vous, travaillent (ou du moins font semblant de travailler).

 

Tout ça pour vous dire que, par miracle, je suis arrivée, la semaine dernière, à réserver un terrain au beau milieu du Jardin Atlantique qui recouvre le toit de la Gare Montparnasse.

 

En entamant la partie en compagnie des trois amis que j'avais généreusement conviés à venir admirer mon agilité légendaire aux services (hum), je pensais encore qu'il s'agissait du lieu idéal pour jouer au tennis à Paris, situé en plein coeur de la Capitale, tout en étant totalement isolé de son agitation grâce à ses quelques dizaines de mètres de hauteur. 

 

Ce que je ne savais pas alors, c'est que cet emplacement présentait tout de même un inconvénient de premier ordre, inconvénient que j'ai découvert très précisément à la 43ème minute de jeu. 


Je ne l'avais pas remarqué tout de suite mais quand Flow s'est soudain arrêtée de jouer, l'attention captée, non par la balle qui achevait de rebondir à ses pieds, mais par quelque chose du côté du fond du terrain, j'ai effectivement fini par l'apercevoir. 

 

Quoi donc ? me demanderez-vous en me priant instamment de mettre un terme à cet insoutenable suspense.

 

Et bien un superbe rat, visiblement aussi à l'aise dans les infrastructures sportives que dans les métros, les hangars désaffectés ou les entrepôts nauséabonds...

 

Dieu merci, il n'a pas cherché à s'incruster trop longtemps.

 

Achevant de traverser le terrain, il a rapidement disparu, lui et sa grosse queue dégoûtante, dans une brèche du mur...

 

Mais, de toutes façons, s'il avait voulu s'attarder un peu, nous ne l'aurions certainement pas laissé jouer avec nous.


Non seulement il n'était pas en tenue sportive, mais en plus, autant une partie de tennis à quatre peut être amusante, autant à cinq elle perd tout intérêt. 

 

Et je ne dis pas ça parce qu'il s'agit d'un rat. 


La preuve : c'est mon signe astrologique chinois !

 

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lundi 5 mars 2012

On m'a demandé l'autre jour...

... si je n'étais pas Allemande. 

 

Quand j'ai dit que non, je n'étais pas Allemande, du moins pas à ma connaissance, mon interlocuteur a ouvert de grands yeux et m'a demandé si je n'avais pas quand même ne serait-ce qu'un peu de sang teuton dans les veines.

 

Lui ayant affirmé en réponse que mon patrimoine génétique était a priori bel et bien exempt de toute empreinte germanique, il s'est alors exclamé : 

 

"Ah bon ?! Parce que tu as vraiment une tête d'Allemande !

 

...

 

Dois-je me sentir insultée ? 

 

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samedi 3 mars 2012

... Tu fais quoi ce soir ?

On ne vous l'a jamais posée à vous, cette question piège ? 

 

Elle ou l'une de ses nombreuses variantes d'ailleurs...

 

... Tu fais quoi samedi après-midi ? 

... Tu fais quoi pour le week-end de l'Ascension ? 

... Tu fais quoi pour les vacances en août ? 

 

La première fois, on ne se méfie pas vraiment. 

 

Encore naïf, franc et légèrement inconscient, touché de voir son interlocuteur s'intéresser d'aussi près au programme de sa soirée / son samedi après-midi / son week-end de l'Ascension / ses vacances en août, on se retrouve à répondre tranquilement... la vérité !

 

Ce qui peut le cas échéant donner ceci (ou quelque chose d'approchant) : 

 

... Bah, rien de spécial, en fait. 

 

Le genre de réponse que vous faites une fois mais pas deux !

 

Lorsque vous comprenez tout à coup que votre interlocuteur, tenant directement de vous l'aveu de votre parfaite disponibilité, ne vous a en réalité adressé cette question que pour mieux vous imposer le programme de sa soirée / son samedi après-midi / son week-end de l'Ascension / ses vacances en août, vous réalisez du même coup la terrible erreur que vous venez de commettre en ne vous ménageant aucune porte de sortie. 

 

Eh bien dans ce cas tu viens avec moi et Sophie dîner au restaurant et on rejoint ensuite Chloé du côté de Nation, dans le bar où elle organise l'anniversaire surprise de Max.

(ton péremptoire, définitif, impératif)

 

Trop tard, le piège s'est refermé sur vous...

 

Il ne vous reste plus qu'à faire les comptes de ce que cette soirée improvisée, à laquelle vous n'avez pas envie d'aller, va vous coûter : 


- 1 heure de métro aller, 1 heure de métro retour - quelle idée d'habiter à l'autre bout de Paris,


- supporter le récit détaillé du dernier voyage de Sophie aux Baléares, description des sanitaires de l'hôtel comprise,


- faire connaissance des amis de Max qui, s'ils lui ressemblent un tant soit peu, risquent fort de présenter un profil de fils-à-papa intéressant à observer, certes, mais seulement de loin,

 

- vos économies du mois (restaurant hyper branché, cadeau de dernière minute pour Max, consommations au cours de la soirée et finalement taxi pour rentrer),

 

- la désagréable impression de vous être fait avoir. 

 

Vous jurez intérieurement que l'on ne vous y reprendra plus.

 

Et, effectivement, la prochaine fois que l'on vous posera la question fatale, anticipant la fourberie de votre interlocuteur et vous mettant ainsi à couvert de tout enrôlement de force dans ce qu'il est convenu d'appeler un "plan foireux", vous répondrez d'un cordial mais ferme : 

 

Je ne sais pas encore exactement.

 Pourquoi ?

 

Moi, je maîtrise désormais parfaitement cet art subtil et délicat de l'esquive amicale. 

 

Si ça n'avait pas été le cas, nous nous serions d'ailleurs peut-être croisés ce soir au salon de l'agriculture... 


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jeudi 1 mars 2012

A-t-on vraiment besoin d'un 29 février dans l'année ?

Moi, au vu de ma modeste expérience personnelle, je déclare solennellement, devant le web entier, que OUI.

 

Pourquoi ?


Parce qu'aujourd'hui :

- en partant pour le travail, j'ai eu la bonne surprise de voir que ma commande amazon avait été livrée avec un jour d'avance,

- en arrivant au bureau, j'ai pu profiter d'un second petit déjeuner généreusement offert par mon collègue David qui avait fait une razzia sur les croissants et les petits pains au chocolat de la boulangerie du coin,

- mon dossier s'est révélé beaucoup plus facile à finir qu'il n'avait été compliqué à avancer les deux jours précédents, 

- les fondants au chocolat que j'ai préparés le soir n'étaient ni brûlés ni pas assez cuits,  

- on ne peut pas vraiment avoir passé une mauvaise journée lorsqu'elle se termine devant les plus mythiques pas de danse de Gene Kelly, au milieu d'une compagnie aussi choisie que celle qui était la mienne.

Bref, c'était une journée beaucoup plus sympathique que celle de la veille ! 

Du coup, si personne n'y voit d'inconvénient, je suggère que l'on échange sans plus tarder, sur nos calendriers, la date du 28 février contre celle du 29, et que l'on n'en parle plus.

Ou du moins pas avant la prochaine année bissextile...