lundi 28 mai 2012

Je me suis acheté une (nouvelle) robe

Présentée comme cela, l'information peut paraître banale.

 

Voire terne et sans intérêt. 

 

Voire même carrément insipide. 

 

Sauf que, voyez-vous, je ne me serais pas permis d'évoquer cette récente acquisition auprès de millions d'internautes à l'affût de blogs à contenu informatif à haute valeur ajoutée, s'il s'était agi de n'importe quelle robe !

 

Car ma nouvelle robe, en l'ocurrence, présente ceci d'original qu'elle est vraiment très jolie.

 

Avec son tissu fluide, ses tons clairs, ses subtils jeux de superposition, son allure fraîche et estivale, personne ne saurait prétendre le contraire.

 

Seulement voilà... 

 

En l'essayant dans la boutique, je l'avais classée dans cette catégorie extrêmement sélective des robes-de-tous-les-jours, à porter aussi bien au bureau, que lors d'une sortie avec ses neveux au zoo, ou encore en faisant la queue à la CAF (parce qu'ils ont "égaré" votre dossier).

 

Et c'est justement ce qui m'avait décidée à en faire l'acquisition.

 

Parce que, pour ceux qui ne seraient pas familiers des questions complexes en lien avec la création et le renouvellement du dressing féminin (il est temps de s'y mettre !), il faut savoir qu'il est parfois compliqué d'alimenter son dressing en robes de la catégorie robes-de-tous-les-jours.

 

On a souvent l'impression de tomber plus facilement sur de très jolies robes longues en organza bleu nuit à une bretelle, idéales pour la montée des marches à Cannes, que sur de très jolies robes pas trop longues, dans un tissu pas trop fragile, avec quand même un minimum de manches, parfaites pour aller chiner au rayon surgelés chez Franprix.

 

Bref, j'étais très fière d'avoir pu mettre la main sur une robe de cette dernière catégorie, jusqu'à ce que je la réessaye tranquillement chez moi, pas plus tard qu'hier.

 

Eh bien figurez-vous qu'à la lumière du jour, il s'est avéré qu'elle fait beaucoup plus robe de la catégorie robes-je-vais-au-mariage-de-ma-meilleure-amie qu'autre chose...

 

Ce qui m'amène donc à passer un message à toutes mes meilleures amies (qui ne lisent pas ce blog vu qu'elles ne savent pas qu'il existe) :


 

Dites, les filles, ça me ferait plaisir de porter quand même un peu ma nouvelle robe d'assister à votre mariage, alors vous vous mariez quand ??!

mardi 22 mai 2012

J'aime lire des trucs qui ne servent à rien

Mais quand je dis a rien, c'est vraiment à rien.

 

Je ne vous parle pas des dépliants publicitaires qui, parfois, ont le mérite de vous signaler quelques bonnes affaires, ni même des magazines people qui vous renseignent au moins sur des gens qui ne vous sont pas totalement inconnus (c'est drôle mais j'ai même souvent l'impression d'être infiniment plus proche d'eux que de ma cousine Marine).


Non, moi je vous parle de la page "Où vont-ils" de SNCF connections, le magazine qui vous est gracieusement offert lorsque vous prenez le TGV, à condition que le dernier numéro soit paru il y a moins de 15 jours parce qu'ensuite - et c'est dommage pour le challenge intellectuel de votre trajet - le stock est épuisé et il faut attendre un mois et demi avant l'arrivée du numéro suivant (mais rassurez-vous, vous pouvez le trouver en ligne).


Bref, le contenu editorial de cette fameuse page consiste en gros dans la transcription de pourquoi le monsieur (ou la dame) croisé sur le quai de la gare, regard vitreux perdu dans le lointain, à attendre un train qui n'arrivera peut-être jamais (ou sinon peut-être très en retard) prend le train.

 

Et surtout pourquoi il est heureux de prendre le train !

 

Pas question de raconter ici que Jeannine, 80 ans, à peine remise de sa récente fracture du col du fémur, part à Limoges pour l'enterrement de son frère Gaston, que Georges, 42 ans, a rendez-vous à Montluçon avec sa femme Solange pour essayer de la dissuader de divorcer, ou que Dylan, 16 ans, rentre chez ses parents à Maubeuge après s'être fait virer pour la 15ème fois de son établissement scolaire... 

 

Qu'on se le dise, la SNCF n'est pas là pour faire pleurer les chaumières ! 

 

En réalité, pour alimenter cette page, on se contente de trouver 4 personnes d'aspect quand même pas trop rebutant, qui prennent le train pour se rendre à un endroit où les attendent des tas d'activités très chouettes, on les prend en photo sur le quai de la gare en leur demandant de faire un grand sourire, on met tout ça dans une page, on la secoue (pour que les photos soient un peu de travers, ça donne plus de dynamisme à la présentation) et ça rend à peu près ca :


José, 42 ans, de Lyon : je prends le train pour Grenoble pour passer un week-end avec des potes. Un peu de randonnée en montagne et l'évocation de vieux souvenirs en perspective, j'ai hâte ! (Je n'ai pas la photo de José, mais vous pouvez très bien l'imaginer par vous-même).


Bref, vous l'aurez compris, il s'agit d'un aricle d'intérêt quasi-nul sur le plan littéraire, culturel et même philosophique, dénué qui plus est de tout travail rédactionnel...

 

Et pourtant, c'est un de ceux que je parcours avec le plus d'avidité !

 

J'ai un peu peur de me l'avouer, mais la seule explication que je trouve à cela, c'est que sans doute, inconsciemment, j'aimerais beaucoup aller moi aussi m'amuser avec toute la bande de sympathiques quadragénaires de José ! 

vendredi 18 mai 2012

Dans toute soirée normalement réussie...

... il se trouve toujours un invité qui présente la caractéristique intéressante de "faire des miettes".

 

Cela se remarque surtout à l'apéritif, lorsque, tout en discutant avec animation, un verre à la main, vos convives piochent et repiochent dans les incontournables apériboules, kiricubes et autres crunchips dont vous avez entièrement recouvert votre table basse Habitat (peut-être pour que personne ne remarque que sa surface laquée est complètement rayée). 

 

Tous procèdent à cette dégustation saine et équilibrée, bien proprement, sans faire de vague, pour le plus grand bonheur de la maîtresse de maison. 

 

Enfin, tous sauf, justement, cet irréductible faiseur de miettes !


Soit qu'il casse systématiquement ses biscuits apéritifs en deux pour en faire de plus petites bouchées (c'est plus distingué) en accusant une perte de sèche d'environ 10% de matière comestible dans l'opération, soit que le trajet de la main jusqu'à la bouche exige vraiment trop d'adresse de sa part (c'est le même qui, en cours de sport, n'a jamais réussi à faire une roulade avant sans lamentablement verser sur le côté), il arrose copieusement votre moquette de miettes dans un rayon d'environ 1 mètre à partir de sa chaise...

 

L'avantage, c'est que d'un seul coup d'oeil sur le sol, il vous est possible de l'identifier.

 

Et comme ça, la prochaine fois que vous le recevez, vous savez exactement quelle disposition prendre pour dire adieu aux pénibles corvées d'aspirateur / shampouinage de moquette des lendemains de soirées qui chantent et - en l'occurrence - qui déchantent.

 

Quelle disposition ?

 

Mais voyons, celle qui consiste à bâcher préventivement le sol de votre salon sur une surface d'environ 1m², à installer une chaise / fauteuil / pouf / tabouret en son centre, puis à convier votre ami le faiseur de miettes, une fois arrivé, à s'installer à cet endroit précis.

 

S'il a l'air de se demander pourquoi on lui attribue comme ça la place la plus inélégante de la pièce, vous pouvez toujours lui indiquer que vous avez été contraint de mettre en place ce dispositif peu esthétique en raison d'un soudain décollement / gondolage de moquette.  

 

Et si vous voulez vraiment ménager sa susceptibilité, vous pouvez même terminer par un : Désolé de t'infliger ça, Manu, mais je sais que tu es du genre à faire attention aux choses, en tout cas plus que Gérard, regarde l'état de ses ongles ! (la bien vieille technique de diversion qui fait toujours ses preuves). 

 

Une fois la soirée finie, on déplace la chaise / fauteuil / pouf / tabouret, on décolle la bâche en plastique, on la plie avec soin pour ne pas faire tomber les miettes sur la moquette, on secoue le tout par la fenêtre et on évite de penser à la dizaine de familles pigeons qui vont encore engraisser à cause de Manu !

 

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mardi 15 mai 2012

Si j'ai du mal avec une certaine catégorie de personnes

... c'est bien avec celle des poseurs de lapins

 

Vous savez, cette sorte de gens qui accepte les anniversaires surprise / soirées vins et fromages / week-ends à la mer / vacances au ski avec un enthousiasme délirant, en clamant haut et fort que ça y est, la date est bloquée et que c'est vraiment trop une bonne idée, pour finalement décommander la veille, sans même se donner le mal de chercher une excuse à peu près passable. 

 

Exemple : "Oui, bah écoute, j'ai un pote qui est de passage pour la soirée, donc finalement ce sera sans moi."

 

Variante : "Ma copine est invitée chez des amis à elle et elle veut que je l'accompagne, donc finalement ce sera sans moi."

 

Autre variante : "Diablo III vient de sortir, et là j'ai fait le pari avec un ami que je pouvais arriver au niveau 45 avant dimanche, donc finalement ce sera sans moi.

 

Le poseur de lapin est en général d'un naturel désarmant.

 

Il ose tout. 

 

Ce qui fait que lorsqu'il vous annonce franco qu'il a mieux à faire que de passer sa soirée avec vous, vous ne trouvez rien d'autre à lui répondre qu'un Ah bon, dans ce cas, oaux allures très compréhensives (même si, à bien y faire attention, le timbre de votre voix résonne de façon légèrement altérée - mais peut-être est-ce tout simplement dû aux récents changements de température).

 

Faut-il s'en vouloir de ne pas gentiment lui indiquer, à ce moment précis, qu'il eût été bienvenu de prévenir un peu plus tôt de ce changement de programme, voire de ne pas changer de programme du tout ?

 

NON, NEIN, NO, NIET ! 

 

Vous ne feriez que perdre votre temps.

 

Car il faut savoir que derrière le poseur de lapin se cache un véritable autiste social qui :

 

1) n'est pas capable de comprendre qu'une fois qu'on a accepté une invitation, on est en principe tenu de s'y rendre (surtout si on a promis d'apporter le dessert),

 

2) ne vous conçoit pas en tant qu'être humain doté d'une existence propre, mais plutôt comme un élément interchangeable du décor (au même titre que le papier-peint, la lampe, ou sa voisine Jeannine).

 

Bref, restez-en à votre Ah bon, dans ce cas, oet  réjouissez-vous en silence d'avoir réussi à identifier dans votre entourage l'un de ces fameux poseurs de lapin à ne jamais réinviter, sauf logique de surbooking assumée (exemple : j'invite trois poseurs de lapin, je peux compter sur la présence d'une moyenne de deux) ! 

 

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vendredi 11 mai 2012

C'est dommage, mais l'appareil photo de mon portable est de mauvaise qualité

Par exemple, là, vous vous dites juste que la dame est vraiment très mal habillée. 

 

Les plus observateurs d'entre vous remarqueront peut-être qu'elle n'a vraiment aucun style. 

 

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Alors qu'en fait, si j'avais eu un reflex sous la main, vous vous seriez rendu compte que son legging synthétique imitation panthère était juste visuellement insoutenable...

 

Comme quoi la vie tient parfois à pas grand chose ! 

jeudi 10 mai 2012

Comment changer de micro-ondes (gratuitement)

Vous en avez assez de votre vieux micro-ondes ? 

 

Trop lent ? Trop encombrant ? Trop pas assez design dans votre toute nouvelle cuisine si rutilante qu'on s'attend à tout moment à y voir débarquer Monsieur Propre pour prendre une verveine-menthe ? 

 

Et pourtant, vous hésitez à vous débarrasser de lui (votre micro-ondes, pas Monsieur Propre même s'il est trop musclé et que sa boucle d'oreille, mon Dieu, c'est d'un goût...).

 

Oh, ce n'est que vous lui soyez reconnaissant de tous les bons et loyaux services, fidèlement rendus, pendant toutes ces années ! 

 

En fait, c'est surtout qu'avec tous les discours anti-société de consommation dont vous abreuvez régulièrement votre progéniture pour tenter d'étouffer en elle toute (coûteuse) vélléité de postuler au rang d'icône incontestée du collège, vous avez peur de voir en retour vos contradictions pointées du doigt...

 

Non Gaspard, je ne te précommanderai pas d'iphone 5, ton blackberry marche encore et c'est suffisant quand on entre en 6ème.

 

Mais Maman, tu as bien jeté notre micro-ondes Proline alors qu'il n'avait que 10 ans d'âge et qu'il marchait encore très bien à condition de s'y prendre à une demie douzaine de fois ! 

 

Mais rassurez-vous, j'ai la solution en 8 étapes pour que vous puissiez vous débarrasser de votre vieux micro-ondes poisseux sans que personne ne vous le reproche ! 

 

C'est très simple : 

 

1) vous achetez un plat tout préparé présenté dans une barquette en aluminium,

2) vous m'appelez,

3) j'arrive,

4) vous me demandez Ginger s'il te plaît, tu peux faire réchauffer mon plat tout préparé au micro-ondes please, j'ai très faim ?

5) Bon, ok, il est où le micro-ondes ? 

6) j'enfourne le plat tout préparé dans sa barquette d'aluminium et...

 

BOUM, surprise, vous voilà débarrassé de votre vieux micro-ondes ! 

 

7) comme je suis très gênée d'avoir lamentablement détruit votre équipement culinaire, je vous propose de financer entièrement l'achat d'un nouveau micro-ondes.

8) avec la simplicité qui vous caractérise, vous acceptez mon offre et vous commandez le modèle le plus beau et le plus cher de tout Darty en vous arrangeant pour me faire parvenir la note. 

 

Pas si compliqué que ça, vous voyez...

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vendredi 4 mai 2012

Pour qui dois-je voter dimanche ?

C'est une terriblement bonne question.

 

On a beau n'avoir plus que deux bulletins de vote en main, notre fardeau d'électeur ne s'en trouve pas pour autant allégé...

 

Tant s'en faut ! 

 

Parce que dans 3 jours, très exactement, il nous faudra choisir qui de deux hommes mérite le plus d'aller passer les 5 prochaines années au Palais de l'Elysée, 55 rue du Faubourg Saint Honoré, Paris VIIIème.

 

Hôtel particulier de caractère, 15 chambres, 5 salles de bain, 10 salons, 2 antichambres, vestibule d'honneur, bureau, salle des fêtes avec coin théâtre, bibliothèque, salle de cinéma, jardin à la française 2ha + jardin d'hiver, salle de presse, parc automobile, abri anti-aérien. Possibilité aménager les combles. Excellent état, beaux volumes, énormément de cachet. Proche toutes commodités. A saisir, rare sur Paris !

 

C'est un peu comme la finale de la Star'ac en fait. 

 

Tu sais que tu as deux candidats en face de toi, avec chacun leurs qualités et leurs défauts, qui comptent sur ton soutien pour remporter les 100 000 € et sortir leur disque. 

 

Et selon que tu tapperas 1 ou 2 dans ton texto surtaxé, tu précipiteras l'un d'entre eux sous le feu des projecteurs, la gloire et les paillettes, tandis que tu feras basculer la vie de l'autre dans l'oubli, l'alcool et la dépression..

 

Le destin de deux hommes est entre nos mains. 

 

Ces élections, c'est avant tout de l'humain, ne l'oublions pas...

 

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mardi 1 mai 2012

S'il y a bien quelque chose qu'on ne choisit pas dans la vie

 

... c'est son prénom. 

 

Cet ensemble de quelques lettres, qui, quoi qu'il arrive, vous poursuit durant toute votre existence, voire même au-delà (si vous avez la chance d'obtenir, le moment venu, malgré l'urbanisation massive de nos cités modernes, une pierre tombale, il sera a priori gravé dessus).

 

Voilà qu'un beau jour - le jour de votre naissance en fait (où il peut d'ailleurs ne pas faire beau) - deux personnes que vous ne connaissez ni d'Eve ni d'Adam, dont nous ne savez ni d'où elles viennent, ni qui elles sont et dont vous ignorez jusqu'au degré de moralité - point pourtant crucial quand vous savez que ce seront elles qui seront chargées de votre éducation - vous imposent un prénom.

 

Elles ne connaissent rien de vous, qu'il s'agisse de votre caractère, de vos goûts, de vos convictions et pourtant, comme ça, sans s'encombrer de longs débats intérieurs, elles décident de façon totalement arbitraire que : 

 

"Toi, mon petit, tu t'appelleras X"

(vous pouvez remplacez le "X" par votre prénom)

 

Et pourquoi "X" justement ? 

 

Oh, la plupart du temps, même pas parce que ça leur semble s'harmoniser avec votre joli visage de nouveau-né frippé... Le choix de votre prénom était bien souvent déjà arrêté longtemps avant votre naissance !

 

Non, simplement parce que ce prénom flatte leur amour-propre et qu'à travers vous - la vérité est cruelle ! - ils ne voient d'abord qu'un faire-valoir.

 

"Tiens, Garance, c'est joli, ça fait chic, ça fait très 7ème, ça fera bien quand on l'annoncera aux voisins."

 

Sauf que, voilà, Garance, un jour, elle ne sera pas forcément aussi chic que son prénom et que ce que ses parents escomptaient...

 

Et justement, l'autre jour, j'ai fait la connaissance de Bérénice, une amie de mon amie Sofia

 

Sofia m'avait dit : "Tu vas voir Bérénice, elle est vraiment très sympa !".

 

Moi, en entendant ce prénom, j'avais surtout retenu que Bérénice, en plus d'être vraiment très sympa, devait aussi être l'incarnation de la grâce et de la féminité sur Terre...

 

Et, ô suprise, au café où nous avions rendez-vous toutes les trois, je tombe nez-à-nez non pas avec la réplique version moderne et parisienne de la fiancée de Titus, mais plutôt avec une sorte de garçon manqué à cheveux courts, aux traits peu harmonieux, et au gros pull camionneur.

 

"Euh... Ravie de faire ta connaissance Bérénice !" lui ai-je lancé une fois la nécessaire mise au point entre la Bérénice-telle-que-j'imaginais et la Bérénice-que-j'avais devant-les-yeux réalisée par mon cerveau (ça ramait pas mal). 

 

Mais, me direz-vous, les parents de Bérénice étaient peut-être animés des meilleures intentions en appelant leur fille ainsi.

 

Peut-être, mais alors ils ont pêché par excès de confiance en eux en pensant que leur enfant ressemblerait forcément davantage à la Vénus de Millo (avec deux bras en plus) qu'à la vilaine sorcière de Blanche Neige.

 

Et pas de chance, ils ont placé la barre un  chouïa trop haut pour leur fille en l'appelant Bérénice...

 

Alors qu'ils l'auraient appelée Jeanine ou Ursule, personne n'y aurait rien trouvé à redire.

 

En tout cas, pas moi ! 

 

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