lundi 29 septembre 2014

Message caché


L'autre jour, je suis allée déjeuner chez mon brother.

Rien d'exceptionnel a priori.

Surtout pour les gens qui ont un frère.

Oui, mais là où les choses sortaient un peu de l'ordinaire, c'est que je me rendais pour la première fois dans son nouveau logement.

Et pas n'importe quel logement.

Pas un studio de 20m2, avec douche dans le frigidaire et wc sur le balcon. 

Non, un vrai appartement de grand.

Du style 54m2 avec cuisine indépendante, chambre indépendante et sanitaires indépendants.

Autant dire qu'après avoir fait le tour du propriétaire (3 heures au bas mot), j'étais légèrement déboussolée moi qui ai l'habitude de surfaces un peu plus, dirons-nous, "à taille humaine"...

Heureusement, mon frère, à la hauteur de sa nouvelle installation, avait tout prévu. 

Un peu d'air frais par la fenêtre ouverte, un fauteuil Empire confortable et un verre d'une excellente bière bretonne laissée là par un ami de passage, tout cela m'a très vite remise d'aplomb. 

Au bout d'une demi heure, je crois que je peux même affirmer que j'avais quasi totalement récupéré mes esprits. 

C'est à ce moment là que mon frère m'a abandonnée une seconde pour retourner jeter un coup d'oeil au risotto qu'il avait la gentillesse de préparer tout exprès pour moi (et aussi un peu pour lui, quand même). 

- Vous noterez ici que le grand inconvénient de ne pas avoir sa cuisine au centre d'une unique pièce, calée entre un clic-clac et une table de chevet faisant office tout à la fois de plan de travail / table à manger / égouttoir / bureau / escabeau / plumeau, c'est que quand vous devez surveiller un plat, vous êtes obligé de suspendre la passionnante conversation que vous aviez avec votre hôte et de le laisser là en plan. 

Avec le risque non négligeable qu'il se mette à fouiner dans vos affaires.

D'où l'intérêt de n'emménager dans un logement d'une telle surface qu'une fois que la vie vous a doté d'un (merveilleux ?) conjoint susceptible de poursuivre brillamment votre propre conversation quand les impératifs culinaires vous obligent à vous éclipser de surveiller vos invités pendant que vous avez le dos tourné. -

Bref, livrée à moi-même, après avoir compté le nombre de velibs disponibles à la station juste en bas de l'immeuble, avoir admiré la caisse à outils toute neuve qui trônait dans un coin du salon et avoir pris connaissance du détail des additifs contenus dans le saucisson au poivre vert de Madagascar que j'avais apporté pour l'apéritif, j'ai fini par arrêter mon regard sur le sous-verre de fortune qui m'avait été attribué.

Rien d'extraordinaire à première vue, juste un morceau de journal soigneusement découpé. 

Mais comme j'étais vraiment désoeuvrée et surtout comme il n'y avait pas l'air d'avoir trop de texte dessus, je me suis lancée dans sa lecture. 


Et c'est là que j'ai réalisé que trônait pile en face de moi l'inscription suivante :

"Théorie de la vilaine petite fille". 

Je ne sais pas s'il y avait beaucoup de chances pour que mon frère tombe précisément sur ce passage lorsqu'il s'est lancé dans la confection maison de ce sous-verre, mais il a en tout cas fermement nié toute intention maligne quand, à son retour de la cuisine, je l'ai accueilli par un glacial : 

"Alors comme ça, tu m'insultes gratuitement par sous-verre interposé, moi qui en plus viens de t'apporter un excellent saucisson au poivre vert de Madagascar bourré d'additifs ?!!"

Mais comme le risotto était délicieux et même pas empoisonné, j'ai dû me rendre à l'évidence : non, vraiment, tout ça n'était que pur hasard.

Ginger n'est pas une vilaine petite fille. 

A moins, bien sûr, que derrière la main innocente qui s'était chargée de découper le morceau de journal, ce soit en réalité la Vie qui ait entendu m'appeler à une saine prise de conscience sur moi-même... 

jeudi 25 septembre 2014

Je suis venue te dire...


4 ans de fidélité à toute épreuve. 

Il était toujours là pour moi, il m'accompagnait où que j'aille. 

Dans les rendez-vous professionnels les plus glauques, dans les pires soirées de l'histoire du monde des pires soirées.

Il n'avait pas peur de m'écouter pendant des heures.

De m'écouter parler headbands, dossiers, sacs à main, dégivrage de frigidaire. 

Il s'intéressait même à mon blog. 

Assistance photo, assistance écriture. 

Mais depuis quelques temps, je le sens prendre du recul. 

Beaucoup de recul. 

Tellement de recul que je me demande si nous partageons encore autre chose que l'air que nous respirons. 

Dorénavant, il refuse d'envoyer les fichiers texte dans lesquels je prépare mes articles. 

Dès que j'approche, il trouve le moyen d'avoir la batterie à plat. 

Et depuis avant-hier, il fait son difficile pour prendre des photos. 

Je crois que c'est la fin, les amis... 

Question : j'attends qu'il me claque définitivement entre les doigts ou je prends ma vie en main, je le jette, et j'en profite pour courir m'acheter le nouvel Iphone 6 qui me permettra de passer pour la fille la plus hype de la Terre ? 

Beigbeder s'est trompé, en fait l'amour dure 4 ans.

lundi 22 septembre 2014

Wellcome tout le monde !


Ca y est, vous avez osé cliquer sur le lien magique ?

Alors bienvenue sur cette nouvelle page de blog qui, je l'espère, restera telle qu'elle est - c'est-à-dire pas infestée de tout un tas de publicités dégoûtantes - pendant au moins des milliers et des milliers d'années !

(Oui, je compte bien vivre très très vieille, parce que sinon il y a peu de chance pour que j'aie le temps de faire tout ce que j'ai envie de faire - jeux olympiques de lancer de poids, écriture d'un roman ambitieux et soporifique, spectacle de air guitar devant 3 millions de personnes, dégustation de lait de yak à la gelée de framboise, saut en parachute depuis la Tour Eiffel, traversée du Pacifique en matelas gonflable... - malgré les judicieux conseils d'Alphonsine !)

Un mot avant de se retrouver pour des vrais articles "de fond" comme j'ai l'habitude d'en publier au moins une quinzaine par semaine sur mon blog (si, si) : 

1) n'oubliez pas de rentrer votre adresse mail dans l'encart situé en haut à droite de cette page pour être sûr d'être prévenu en temps et en heure de tout nouvel arrivage gingerial,

2) n'hésitez pas à marquer de votre empreinte personnelle ce nouveau blog : rien ne me fera plus plaisir que de laisser, en réponse à l'un de vos généreux commentaires, un message parfaitement futile et dépourvu de cohérence ! 

A très très très très très vite et merci d'être là encore et toujours !

PS : le transfert du blog n'est pas encore totalement achevé dans la mesure où il faut que je réinsère toutes les photos qui illustraient mes articles publiés sur Overblog... Soyez indulgents comme vous aimeriez qu'on le soit avec vous si jamais vous vous lanciez dans un numéro de trapèze volant sans avoir jamais tenu un trapèze volant entre les mains (le tout sans filet, bien sûr). 

Pendant que certains arrachent les affiches du métro, d'autres rejoignent Blogger...

jeudi 18 septembre 2014

Coup de vieux

 
Hier matin, comme il m'arrive de le faire environ une fois tous les 15 jours, j'ai pris le temps de relever mon courrier. 
 
Relevé bancaire. Billets de train. Carte postale d'Ardèche de Béa. Publicité pour des sushis.
 
Rien que du très classique. 
 
Et puis, et puis, dissimulé au fond de ma boîte aux lettres...
 
Mon premier courrier Damart.  
 

 
Je sais bien que j'ai un an de plus que l'an dernier, deux ans de plus qu'il y a deux ans et même dix ans de plus qu'il y a dix ans. 
 
Mais je n'imaginais pas que Damart serait déjà au courant...
 
Qui m'a dénoncée ??!
 
Allez, une petite robe de chambre molleton polaire antiboulochage ?

lundi 15 septembre 2014

S'auto-mettre la pression


Vous l'aurez peut-être remarqué, mais dans la vie, il y a des tas de choses que l'on est très tenté de remettre à demain. 
 
On veut les faire, on est presque sur le point de les faire, et puis quand on arrive au moment qu'on s'est fixé pour les faire, eh bien on se trouve une bonne excuse pour ne pas les faire.
 
On n'a plus vraiment le temps / on est fatigué / il pleut dehors / c'est l'heure des informations sur BFM TV...
 
Le lendemain, même scénario. 
 
Le surlendemain, idem. 
 
De fil en aiguille, il y a tout à parier qu'au moment de rendre son dernier soupir, on ne s'en soit toujours pas occupé...
 
Si l'on faisait le compte, on découvrirait sans doute des millions d'artistes de génie morts sans avoir réussi à donner le jour à leur Mona Lisa, à force d'avoir repoussé le moment où il leur faudrait travailler de leur pinceau. 
 
Et je ne vous parle même pas de tous les petits Mozart qui ont préféré passer du temps à empiler bêtement des cubes en plastique plutôt que de composer de somptueuses symphonies...
 
Tout ça pour dire que malgré mon penchant naturel pour la paresse, je ne tiens pas à passer à côté de ma véritable vocation. 
 
La vocation que je me suis découverte cet été, pendant les vacances, lorsque maman a rapporté de la médiathèque des magazines de cuisine parce qu'il pleuvait trop pour envisager de faire autre chose que de lire des magazines de cuisine (non, non, nous n'étions pas en Bretagne). 
 
Ma vocation s'appelle le GATEAU AU MASCARPONE FACON CHEESECAKE.
 
La difficulté, c'est que j'ai au moins mille façons d'occuper mon temps à autre chose qu'à ma vocation. 
 
Du coup, comme il n'existe pas encore d'entreprises susceptibles, à ma demande expresse, d'user de tout moyen de contrainte pour me déterminer à y répondre promptement (j'ai cherché, je n'ai pas trouvé), je suis obligée de recourir à de savants subterfuges pour m'y auto-obliger.
 
C'est la raison pour laquelle je publie dans ce billet cette fameuse recette vocationnelle.
 
Parce que je sais que si je ne l'ai pas réalisée sous quinzaine, vous serez sans pitié avec moi, que vous me harcelerez de mails, que vous laisserez des insultes en commentaires, ou même que vous viendrez mettre le feu à mon studio.
 
Bref, de quoi m'inciter fortement à ne pas remettre à trop de lendemains sa réalisation.
 
D'avance, merci. 

jeudi 11 septembre 2014

La stratégie payante d'Overblog

Je ne sais pas si vous les avez testés mais il existe dans la vie différents moyens d'inciter fortement les gens à lever le camp de votre canapé (clic-clac en ce qui me concerne). 

Pêle-mêle, je citerai : 

1) les mettre à contribution pour des tâches domestiques réputées ingrates (curetage de WC, catalyse du four, siphonnage de la baignoire),

2) dénigrer de façon systématique les différents éléments de leur environnement (logement, voiture, travail, destination de vacances),

3) leur dresser la liste exhaustive de leurs imperfections morales et de leurs tares physiques, 

4) faire de même à l'égard de leur entourage familial et amical,

5) balancer leurs affaires par la fenêtre,

6) mettre le feu aux vêtements qu'ils portent.

Tous ces exemples ont en commun d'installer assez vite la personne concernée dans une situation relativement inconfortable qui fera très rapidement naître chez elle le désir de vous quitter illico. 

Ce qui peut s'avérer très pratique si vous trouvez sa compagnie ennuyeuse ou tout simplement embarrassante parce que vous avez mieux à faire à cet instant (regarder votre dvd des meilleurs épisodes de La petite maison dans la prairie, cuisiner un gâteau pour la fête des voisins, écrire une poésie en hommage aux pigeons des jardins publics).

Overblog a bien compris la méthode. 

A force d'avoir de plus en plus de gens sur sa plateforme de blogs, il a pensé qu'un peu de solitude ne pourrait pas lui faire de mal. 

Alors, un beau matin du mois de juillet - le 31 juillet très exactement - il m'a envoyé, comme à des tas d'autres blogueurs, un mail en m'annonçant que : 

"Pour continuer de vous fournir un espace d’expression libre, gratuit et facile d’accès, votre blog extraitsdeginger.over-blog.com intégrera prochainement quelques espaces publicitaires".

Quand j'ai lu ça je me suis dit que Pfffiou, moi qui avais choisi cette plateforme parce qu'elle offrait la possibilité d'avoir un blog avec uniquement du contenu éditorial, c'était bien ma veine...

Mais je m'étais peu à peu habituée, pendant le mois d'août où je ne disposais que du minimum du minimum de la connexion internet, à l'idée que désormais je trouverais sur ma page d'accueil un ou deux discrets encarts publicitaires pour des collants dim ou autres produits superficiels dénués de tout lien avec le contenu de mon blog (enfin presque...). 

Naïve que j'étais ! 

Ce n'est pas un ou deux discrets encarts publicitaire que j'ai aperçus en me connectant. 

Non, c'est tout un déluge de bannières lumineuses clignotantes de toutes les tailles et évoluant dans tous les sens, d'une esthétique absolument infâme, qui s'est tout à coup affiché sur mon écran. 

Encore une chance qu'Overblog ait jugé mes articles suffisamment intéressants pour ne pas en mettre directement sur le texte... 

En tout cas pas pour l'instant. 

Bref, Overblog, je t'en informe officiellement : j'ai compris le message. 

Et j'en tire toutes les conclusions qui s'imposent. 

Je ne traînerai plus trop longtemps sur ta plateforme malgré les liens qui nous ont unis ces dernières années, toi et moi, et que je croyais sacrés à tes yeux (c'est en tout cas à peu près le discours que tu m'avais tenu dans ton message de bienvenue). 

Je me suis trompée, c'est vrai. 

Mais je ne compte pas rester dans l'erreur plus longtemps. 

Laisse-moi juste le temps de trouver une nouvelle plateforme de blogs - sans publicité obligatoire - assez charitable pour bien vouloir m'accueillir au pied levé, et tu pourras vanter les qualités de la société de consommation ailleurs. 

Parce qu'il faut quand même pas pousser mémé.

Et dans l'intervalle, cher lecteur, si toi aussi tu as du mal à supporter l'agression visuelle dont mon blog est devenu le théâtre, je t'invite à télécharger le logiciel ADBLOCK qui te permettra en quelques astucieux clics de supprimer efficacement cette pollution publicitaire. 

Parce qu'il faut quand même pas pousser mémé. 


lundi 8 septembre 2014

Lendemains de vacances

Vous l'ignoriez sans doute, mais tout ce mois d'août j'étais en vacances.

Je n'en ai rien dit sur ce blog parce que je l'avais un peu laissé à l'abandon parce que j'aime rester discrète.

Et surtout parce que je ne voulais pas totalement désespérer ceux de mes valeureux lecteurs qui avaient décidé de poser leurs congés en juillet pour reprendre le travail juste au moment où tous leurs collègues/relations/amis/famille quitteraient leurs bureaux en poussant des hurlements de joie, les bras levés vers le ciel, avec la même rapidité que s'ils étaient poursuivis par un chasseur psychopathe désireux de s'exercer sur eux au tir au pigeon.

Parce que, oui, c'est bien connu, le travail est un facteur d'épanouissement de l'Homme.

(relire cette phrase autant de fois qu'il est besoin pour s'en convaincre)

Bref, je suis partie en vacances tout le mois d'août.

Et comme les meilleurs choses ont une fin, j'en suis revenue lorsque les toscans de son funeste 31e jour ont résonné.

(j'ai aussi pas mal bossé la poésie pendant l'été)

La particularité, c'est que, cette année, je suis partie sans mon ordinateur.

Celui qui était blanc à l'origine et qui est jaune maintenant, dont le clavier révèle une propreté très douteuse, et depuis lequel je m'occupe tout à la fois de mon blog, de déclarer mes impôts et aussi de dossiers dits professionnels (enfin pas trop souvent). 

A mon retour, lorsque j'ai mis un pied chez moi, j'ai soigneusement évité de laisser mon regard s'arrêter sur lui.

Je devinais bien le petit air narquois avec lequel il me contemplait, débarquant sur le pas de la porte avec mon sac de randonnée trois fois plus gros que moi, mes chaussures immondes de randonnée Ketchua aux pieds, mon chapeau de paille à la main et tout un lot de coups de soleil un peu partout.

Je savais pertinemment qu'à cet instant il ricanait en se disant que je ne pourrais plus l'esquiver davantage.

J'ai fait comme si de rien n'était.

J'ai posé mes affaires.

J'ai regardé si tout était en ordre chez moi.

Pas de fuite d'eau sous le lavabo, les WC, l'évier, le frigidaire.

Pas de départ de feu dans mon four ou au niveau de mes plaques de cuisson.

Pas de dispartion de rivières de diamants, de manuscrits étrusques ou de tableaux de maître (normal, je n'en ai pas).

J'ai défait mes affaires.

Je les ai rangées.

J'ai lancé une machine.

J'ai ouvert un paquet de gaufrettes au chocolat.

Je me suis assise sur mon clic-clac.

J'ai terminé mon paquet de gaufrettes au chocolat.

Et puis je me suis résolue à l'idée que ça y est, j'avais épuisé toutes les possibilités d'échapper au tête-à-tête avec mon ordinateur, qu'il ne me restait plus qu'à prendre mon courage à deux mains et à faire face.

Je l'ai ouvert en faisant semblant de ne pas voir son air moqueur.

Après avoir pris un cocktail de tranxene et de butagaz, je me suis connectée à ma messagerie.

C'est là que, commme je m'y attendais, j'ai découvert mes 95876 mails non lus.

J'ai été forte, je n'ai même pas pleuré. 

J'ai juste regretté le temps où la correspondance se faisait seulement par lettres et où on les acheminait par cheval en 6 mois - 1 an (dans le meilleur des cas).
 
Les gens devaient réfléchir à deux fois avant d'envoyer leur courrier...

J'aurais pu aller plus loin et regretter le temps où l'on ne partait pas en vacances puisque l'on n'en avait pas. 

Mais c'est bizarre, je ne sais pas pourquoi, en fait non. 


Cette année, personne n'a pensé à m'envoyer un pigeon voyageur, c'est toujours ça de pris.
 

jeudi 4 septembre 2014

Souriez, c'est la rentrée

D'après ce que j'ai compris en me connectant à ma page facebook hier matin, il est de la dernière mode de poster une photo de ses enfants le jour de leur rentrée à l'école.

Devant le portail de l'école, dans la cour de récréation, sous les porte-manteaux... qu'importe !
 
Le tout est d'exhiber de façon la plus ostentatoire possible sa progéniture en pleine angoisse de reprise scolaire. 

Et je ne vois vraiment pas pourquoi je devrais être en reste.