jeudi 2 août 2012

J'ai (vraiment) besoin de vacances

 

Je m'en suis (vraiment) rendue compte aujourd'hui. 

 

Lorsque vous partez de chez vous, direction le travail, et que vous avez la judicieuse idée d'emporter le reste de votre fromage blanc (à deux doigts de se périmer) pour agrémenter votre pique-nique bucolique du midi dans les jardins du Trocadéro et qu'il ne vous vient même pas à l'esprit que le pot n'est pas forcément totalement hermétique, surtout lorsqu'il subit les secousses répétées d'un trajet d'une vingtaine de minutes en vélib, oui, cela s'analyse comme un signe de fatigue

 

Oh, bien sûr, ce n'est pas dramatique : vous pouvez juste tirer une croix sur votre fromage blanc du déjeuner (de toutes façons, il était peut-être complètement moisi, vous n'aviez pas eu le temps de vérifier avant de partir). 

 

Et puis, votre sac en tissu Monoprix dans lequel vous aviez glissé le pot de fromage blanc, qui se retrouve tout dégoulinant de son contenu, aura en fait connu là une très jolie fin, en famille si j'ose dire, vu que le fromage blanc était lui aussi de la marque Monoprix (le monde est petit). 

 

Bon, les traînées blanchâtres qu'il a laissées sur votre jupe sont certes peu élégantes mais, après tout, une journée ce n'est guère que 24h et, coup de chance, ce soir vous n'avez pas rendez-vous avec Adrian Brody (pour changer de Ryan Gosling). 

 

 

Et lorsqu'au cours de votre journée de travail, vous faites une erreur aussi énorme que celle qui consisterait pour un conducteur de travaux à se tromper de chantier et à venir mettre ses compétences et son expertise au service d'un chantier concurrent sans même s'en rendre compte (attention, simple comparaison, car même si j'ai beaucoup d'affection pour le BTP, ma conseillère d'orientation ONISEP de 3ème ne m'a pas dirigée dans cette voie), alors là, re-oui, c'est un gros, gros signe de fatigue.

 

Heureusement, je me suis rendue compte suffisamment tôt - Dieu sait par quel miracle - de cette petite méprise pour éviter de justesse de devenir la star internationale de la bévue-professionnelle-tellement-incroyable-que-personne-n'aurait-cru-que-c'était-possible-sans moi. 

 

- Hey, tu vois la fille blonde là-bas ? 

- Oui, pourquoi, tu la connais ? 

- Oui, enfin non, enfin si... Mais tu sais, c'est la fille qui a [description de la bévue-professionnelle-tellement-incroyable-que-personne-n'aurait-cru-que-c'était-possible-sans moi] !

 - Nan mais attends, me dis pas qu'elle existe vraiment ?!!

 

 

J'attends demain avec impatience...

 

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4 commentaires:

  1. ça m'a bien fait rire le coup de la fin en famille. Tu vois, tu n'es pas si fatiguée.

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  2. Pourvu qu'il y ait un Monoprix sur le site de tes vacances ! Bonnes vacances, Ginger.

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  3. Je tremble un peu pour les personnes qui vont partager tes vacances...

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  4. Mais oui, c'est quand même un sympathique cadeau de départ !!!

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