mercredi 22 août 2012

On a tous des problèmes dans la vie...

 

... et, en général, ils nous ressemblent. 

 

Tenez, prenons une personne que je connais bien : moi. 

 

Eh bien les difficultés assez terribles que j'ai rencontrées ces derniers mois et dont ce blog, pour les plus graves d'entre elles, s'est fait l'écho (si j'avais dû toutes les relater, l'espace de stockage d'overblog n'y aurait jamais suffi) ne sont pas sans rapport avec ce qu'il convient d'appeler pudiquement mes "particularités propres". 

 

A savoir : 

- une inadaptation chronique (ici et ici),

- des aspirations sans rapport avec la réalité (),

- un caractère parfois un peu (trop) hésitant (par ici),

- un soupçon de complication naturelle (c'est par là),

- des cheveux clairs ( et ).

 

Vous comprendrez que, vu toutes les situations délicates auxquelles je me trouve ainsi quotidiennement confrontée, je ne cherche pas spécialement à partager les problèmes des autres dus à leurs propres particularités.

 

Je fais même tout pour rester bien en dehors de leurs problèmes. 

 

Oui, c'est bien ça, j'appartiens à cette catégorie de personnes qui feint de ne pas remarquer le malaise de son voisin de métro (si je déclenche le signal d'alarme, j'en ai pour minimum 1/2 heure de retard), qui ne bouge pas pour aider le voyageur SNCF en échec de compostage de billet (si jamais la machine lui avale son billet, ça va encore me retomber dessus), qui se garde bien de prendre en charge le mouflet qui s'est perdu dans les allées du supermarché (si ses parents l'ont vraiment abandonné, je vais me retrouver avec ce gosse sur les bras).

 

Et je n'ai bien sûr pas fait d'entorse à cette attitude individualocentrique, il y a quelques jours, lorsque je me suis rendue au parc accompagnée de ma soeur - en phase terminale de grossesse - et de mes neveux. 

 

Quand une mamie du quartier promenant un affreux chienchien s'est crue autorisée, précisément à cause de la grossesse de ma soeur, à nous tenir la jambe pour nous raconter ses 4 grossesses à elles (il y a 50 ans), sa fausse couche (celle de juin 1965) et sa césarienne (celle d'octobre 1967), j'ai entièrement laissé à ma soeur le soin de faire les "Ah...", "Dites donc !", "Eh bien !" d'usage, pour me livrer - moi qui ne suis pas enceinte - à la passion que je me suis soudainement découverte pour les plantés de bâtons dans les cailloux réalisés par mes neveux (affreusement technique mais du plus bel effet). 

 

Je n'ai même pas fait de compliment à la dame sur son chienchien.

 

Ceci dit, ma soeur non plus. 


6 commentaires:

  1. J'espère que vous vous rattrapez avec le téléthon !

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  2. Peut-être que ça la changeait agréablement des plantés de bâtons, ta sœur ?

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  3. Ta soeur, un prodige d'abnégation.

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  4. Comme les autocollants "Stop Pub" invitant à ne pas gaver ma boite aux lettres de prospectus en tout genre, il serait heureux que l'on invente le "Stop ton histoire" pour signifier à une personne que l'on n'entend pas s'encombrer l'esprit avec une anecdote dont on a que faire

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  5. Bonne nouvelle : pour les cheveux clairs, il existe des solutions à tes problèmes. Pour les chiens-chiens, désolé, la science est désespérément muette. J'ajoute que "des aspirations sans rapport avec la réalité" sont un faux problème : c'est une immense qualité !

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  6. Elles seraient incontestablement très flattées de savoir qu'elles ont eu une telle influence sur ta famille Alphonsine !  Mais oui, je ne sais pas pourquoi elles se sentent toutes invitées à déballer leurs histoires les plus gores d'accouchement lorsqu'elles voient une femme enceinte, c'est assez curieux...  

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