Je ne sais pas ce que je
ferais sans mon attelle...
Je ne dis pas ça pour le
style incomparable que j'ai acquis ces dernières semaines grâce à
cet accessoire à la fois chic et choc, cette petite touche
singulière qui complète à merveille mes tenues et que tout le
monde m'envie (en silence, je sais).
Non, je dis ça pour mon
blog.
Et après tout, c'est
bien compréhensible, mon blog, c'est un peu le pivot de ma vie.
C'est ce qui fait que
dans le métro je peux ricaner en regardant avec commisération tous
ces gens qui ne savent pas que je suis Ginger.
Et que, tiens, pourquoi
pas, je pourrais peut-être écrire quelque chose sur eux.
Mais bon, encore faut-il
qu'ils fassent quelque chose d'amusant, et ça ça n'est pas toujours
gagné...
Et c'est là, justement,
que l'attelle prend tout son prix aux yeux (bleus) de mon blog !
Vous n'avez peut-être
pas eu la chance de vous rattraper méchamment mal sur une piste
noire pas jolie jolie, ces derniers temps, mais il faut savoir qu'une
attelle apporte une plus-value certaine dans la vie d'un blogueur.
Pour une bonne et simple
raison : c'est que c'est une source inépuisable d'articles.
J'imagine que j'en suis
au bas mot à mon 40ème billet dans lequel traîne entre 5 à 6 fois
le terme « attèle », et je dois vous avouer que le sujet
m'inspire encore au plus haut point.
J'ai tellement de choses
à dire là-dessus que je n'ai même pas encore pu vous raconter la
fois où je suis allée déposer un dossier dans le bureau d'un
associé à qui je faisais le récit non exhaustif de toutes les
avanies qui m'étaient tombées dessus en procédant à son étude - du dossier, pas de l'associé - et
qui m'avaient fait mieux saisir l'image du cinquième cercle de
l'enfer de Dante, quand il m'a interrompue tout à coup pour me
demander : « Mais qu'est-ce que vous vous êtes fait là,
Ginger ? » et que prise de court en plein exposé, je n'ai rien
trouvé de mieux à faire que rougir violemment...
Mais comme ça n'est pas
drôle, merci bien, je préfère ne pas en parler !
Et à la place, j'aime
autant vous parler de mon nephew Ad.
Celui qui veut se marier
avec moi (toujours) (il est d'une constance qui l'honore) (il ira
loin ce petit).
Eh bien, la dernière
fois, j'étais assise sur le canapé, et je ne sais plus trop ce que
je faisais (mais bon, là n'est pas le point essentiel).
Il est arrivé près de
moi, a regardé mon bras, et m'a demandé tout de go :
« Tante Ginger, je
peux m'assoir sur ton attelle ? »
J'imagine que si j'avais
été en fauteuil roulant il m'aurait demandé s'il pouvait me jeter
par terre et me piétiner.
Les enfants sont sans
coeur.
Même quand ils veulent vous épouser.
Même quand ils veulent vous épouser.
On sent que c'est un enfant qui parle (et qui écrit), un adulte (ou une adulte) aurait écrit "asseoir".
RépondreSupprimerPour une fois qu'un enfant a clairement choisi de ne pas être victime des adultes, on ne peut pas le lui reprocher !
RépondreSupprimerInnocence et imprudence, ça rime.
RépondreSupprimer« Attelle » ça rime aussi avec « balancelle » : trop cool de faire de la balancelle sur le bras de sa tantine !
RépondreSupprimer