vendredi 27 mars 2015

Les enfants sont si mignons


Je ne sais pas ce que je ferais sans mon attelle...

Je ne dis pas ça pour le style incomparable que j'ai acquis ces dernières semaines grâce à cet accessoire à la fois chic et choc, cette petite touche singulière qui complète à merveille mes tenues et que tout le monde m'envie (en silence, je sais).

Non, je dis ça pour mon blog.

Et après tout, c'est bien compréhensible, mon blog, c'est un peu le pivot de ma vie.

C'est ce qui fait que dans le métro je peux ricaner en regardant avec commisération tous ces gens qui ne savent pas que je suis Ginger.

Et que, tiens, pourquoi pas, je pourrais peut-être écrire quelque chose sur eux.

Mais bon, encore faut-il qu'ils fassent quelque chose d'amusant, et ça ça n'est pas toujours gagné...

Et c'est là, justement, que l'attelle prend tout son prix aux yeux (bleus) de mon blog !

Vous n'avez peut-être pas eu la chance de vous rattraper méchamment mal sur une piste noire pas jolie jolie, ces derniers temps, mais il faut savoir qu'une attelle apporte une plus-value certaine dans la vie d'un blogueur.

Pour une bonne et simple raison : c'est que c'est une source inépuisable d'articles.

J'imagine que j'en suis au bas mot à mon 40ème billet dans lequel traîne entre 5 à 6 fois le terme « attèle », et je dois vous avouer que le sujet m'inspire encore au plus haut point.

J'ai tellement de choses à dire là-dessus que je n'ai même pas encore pu vous raconter la fois où je suis allée déposer un dossier dans le bureau d'un associé à qui je faisais le récit non exhaustif de toutes les avanies qui m'étaient tombées dessus en procédant à son étude - du dossier, pas de l'associé - et qui m'avaient fait mieux saisir l'image du cinquième cercle de l'enfer de Dante, quand il m'a interrompue tout à coup pour me demander : « Mais qu'est-ce que vous vous êtes fait là, Ginger ? » et que prise de court en plein exposé, je n'ai rien trouvé de mieux à faire que rougir violemment...

Mais comme ça n'est pas drôle, merci bien, je préfère ne pas en parler !

Et à la place, j'aime autant vous parler de mon nephew Ad.

Celui qui veut se marier avec moi (toujours) (il est d'une constance qui l'honore) (il ira loin ce petit).

Eh bien, la dernière fois, j'étais assise sur le canapé, et je ne sais plus trop ce que je faisais (mais bon, là n'est pas le point essentiel).

Il est arrivé près de moi, a regardé mon bras, et m'a demandé tout de go :

« Tante Ginger, je peux m'assoir sur ton attelle ? »

J'imagine que si j'avais été en fauteuil roulant il m'aurait demandé s'il pouvait me jeter par terre et me piétiner.

Les enfants sont sans coeur.

Même quand ils veulent vous épouser.

4 commentaires:

  1. On sent que c'est un enfant qui parle (et qui écrit), un adulte (ou une adulte) aurait écrit "asseoir".

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  2. Pour une fois qu'un enfant a clairement choisi de ne pas être victime des adultes, on ne peut pas le lui reprocher !

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  3. Innocence et imprudence, ça rime.

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  4. « Attelle » ça rime aussi avec « balancelle » : trop cool de faire de la balancelle sur le bras de sa tantine !

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