lundi 23 mars 2015

Proverbes idiots


L'autre jour, je prends une des papillottes bien gentiment offertes par maman, pour Noël, parce qu'elle sait que sa petite Ginger est un peu gourmande et que ça ne l'ennuie pas plus que ça de l'encourager dans ce péché capital.

Si vous voulez savoir comment il m'en reste encore à la mi mars, eh bien c'est parce que je les ai soigneusement gardées pour les « en cas de coup dur ». 

Et heureusement, il ne m'arrive pas tout le temps  des « en cas de coup dur » ! 

Mais là, justement, j'en avais un...

En fait, je venais de découvrir que la date que j'avais proposée à des amis pour un dîner ne leur convenait pas et qu'il faudrait que je procède à nouveau à une analyse détaillée de mon agenda pour espérer en trouver une autre avant l'automne 2016... 

Bref, j'ouvre ma papillotte. 

J'engouffre le chocolat, de l'air de la fille totalement blasée par la vie. 

Je savoure mon chocolat, de l'air de la fille qui se dit que finalement, la vie, a quand même ses bons côtés. 

Et puis mes yeux tombent sur le petit papier qui entourait le chocolat et sur lequel est toujours noté une citation, un proverbe, un aphorisme ou un truc du genre. 

Tiens, me dis-je, peut-être que cette fois je vais tomber sur autre chose que « L'essentiel est invisible pour l'homme » (trop conceptuel pour que mon cerveau essaye de comprendre). 

Et là je lis : 

« Ne juge aucun homme avant d'avoir marché avec ses mocassins durant deux lunes.

Proverbe amérindien »

Mais je rêve ! me suis-je intérieurement exclamée en manquant de m'étouffer avec mon chocolat, si, pour juger quelqu'un, il faut attendre qu'il s'achète des mocassins à notre pointure, lui demander de nous les prêter pour deux lunes, et se libérer suffisamment de temps pour marcher avec pendant ces deux lunes... mais autant admettre tout de suite que l'on ne peut juger personne ! 

Je ne sais pas où les Amérindiens avaient la tête quand ils ont écrit des trucs pareils, mais certainement pas à la place de la mienne ! 

Et c'est comme leurs dessins d'ailleurs, pourquoi ce besoin de toujours tout compliquer ?!

4 commentaires:

  1. J'ai arrêté de manger des papillotes lorsque j'ai découvert la maxime qui a changé ma vie définitivement : "Il faut succomber à la tentation avant qu'elle ne s'éloigne".

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  2. "Ne juge aucune fille avant d'avoir chaussé ses escarpins pendant deux lunes." fut un test que je n'osai jamais affronter. J'ai opté pour d'autres critères.

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  3. J'aimerais bien voir l'état des mocassins après deux lunes... C'est du propre !

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  4. Bon je ne suis pas papillotes non plus, (en cas de coup dur je bois), mais je vais réfléchir sérieusement à ton proverbe amérindien , et j'ai envie de dire "courage pour retrouver une date pour tes amis" (c'est pas facile la vie)

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