jeudi 17 janvier 2013

Vos interrogations, mes réponses

 

Parfois, je me sens un peu bizarre, comme différente du reste du monde.

 

Pourquoi ? 

 

Parce qu'il me vient à l'esprit des idées assez baroques, ou du moins que j'identifie comme telles vu que je ne les ai jamais entendues dans la bouche d'autres personnes.

 

Et résultat des courses : pour éviter de choquer ces autres personnes, je m'autocensure avec soin.

 

Je pensais que j'étais la seule, mais visiblement pas tout à fait. 

 

En lisant les requêtes de certaines âmes esseulées qui ont atterri sur mon blog, je me dis que non, finalement, mon cas n'est pas si grave ! 

 

Décryptage...

 

 

"Pourquoi ça fait du bien de dire le mal sur les gens ?"

 

Eh bien tout simplement parce que ça évite d'en dire sur soi.

 

C'est plus facile, plus gratifiant.

 

En plus, c'est un excellent moyen de laisser libre cours à ta jalousie naturelle (Exemple : "Elle a peut-être gagné 3 milliards au loto, mais dis-donc, qu'est-ce qu'elle est moche !").

 

 

"Rêver de conduire sur l'autoroute."

 

C'est bien de rêver. 

 

Mais c'est bien de vivre aussi. 

 

Et pourquoi ne pas tenter de concilier les deux en prenant la rocade la plus proche de chez toi pour faire comme Jean-Jacques (Goldman, pas Rousseau, cf. infra) et aller au bout de tes rêves, tout au bout de tes rêves...

 

(Si tu n'as pas le permis, il existe des auto-écoles qui peuvent t'aider.)

 

 

"Là, je ressemblerais une société de Jean-Jacques Rousseau."

 

Ok, Jean-Jacques Rousseau était un peu dérangé. 

 

Mais avait-il pour autant mérité de voir son nom associé à une telle cacophonie rédactionnelle et syntaxique ? 

 

Je ne pense pas... 

 

 

"Je suis invite à une crémaillère, j'apporte quoi ?"  

 

On dit "Je suis invité" et pas "Je suis invite" pour commencer.

 

Ensuite tu apportes un truc si on te demande d'en apporter un. 

 

Sinon, tu risquerais d'encombrer les lieux. 

 

Ce qui est toujours gênant, surtout que, si le logement en question se situe à Paris, ce sera a priori plutôt petit. 

 

 

"J'ai parlé avec une blonde."

 

Super. 

 

Moi, ce matin, dans mon métro, il y avait un roux. 

 

 

"On a tous des problèmes.

 

C'est vrai, mais on ne va pas commencer à en faire l'exégèse ici, hein, on ne va pas plomber l'ambiance. 

 

La solution : avoir de grands cahiers de doléances rien qu'à soi, y détailler tous ses malheurs et les archiver année après année (ou bien les jeter dans la Seine). 

 

 

"Il y a des amis qu'on adore jusqu'au jour où l'on fait leur...

 

... leur jardin ? ... leur bonne à tout faire ? ... leur bilan coût/avantage ? 

 

Un conseil, il ne faut jamais faire de bilan coût/avantage d'un ami, sauf bien sûr si l'on a trop d'amis. 

 

 

D'autres requêtes à commenter ? Non ? Bien alors ce sera tout pour aujourd'hui.

 

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6 commentaires:

  1. Question : mais comment fais-tu pour me faire toujours autant rire, Ginger ?

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  2. Très intéressant, j'ai trouvé ici une réponse à pas mal de mes interrogations, merci Ginger.

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  3. J'hésite un peu à interroger Monsieur Google... de peur de tomber sur toi !

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  4. Parvenir à citer Jean-Jacques Goldman et exégèse dans le même récit relève tout simplement de l'exploit. Ginger : tu m'épates.

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  5. Parce que l'on est toujours perdant, ça penche plus du côté "coût" que du côté "avantage", c'est comme ça... Dans le cas inverse, cela voudrait dire que ses amis sont supérieurs à vous et ça, non, ça n'arrive jamais !

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