(Sujet de dissertation spécialement concocté par l'endocrâne un peu borderline de Ginger pour un brillant exercice de style partagé avec Albane et Stiop)
A cette question nous pourrions tout d'abord être tentés de répondre par l'affirmative.
Invoquant la célèbre déesse Mathos connue pour avoir, la première, lancé le décompte de toutes les étoiles de l'univers jusqu'à temps de se faire, elle aussi, enlever par Zeus (au bout d'à peine deux étoiles car elle était très belle), il est possible de soutenir que dès lors que tout est mathématisable, l'endocrâne l'est aussi.
Illustration :
- Hey Joe, combien d'endocrânes vas-tu inviter à ta pendaison de crémaillère ?
- Une vingtaine, pas plus, sinon tous les endocrânes présents ne rentreraient pas dans l'appartement (Joe habite Paris).
Ou encore :
Chéri, accroche-toi, le médecin m'a annoncé que nous attendions non pas un mais deux endocrânes, on va avoir un drôle de boulot d'ici quelques mois !
Pourtant, tout le monde ne partage pas cette vision quantativement définie des choses.
D'aucuns prétend en effet que la mathématisation ne serait que la partie flottante de l'iceberg.
C'est ainsi qu'Aristote a affirmé du fond de la grotte qu'il occupait alors à Lascaux avec quelques potes babas cool qui passaient leur temps à faire de la peinture (peinture non biodégradable, on en trouve encore des traces sur les murs des années plus tard) : la mathématisation de l'endocrâne n'est qu'illusion puisqu'il est impossible de mathématiser les six faces d'un cube à la fois, et que pour les endocrânes c'est la même chose.
A adopter un tel point de vue, il n'est effectivement pas possible de donner un chiffre exact du nombre total d'endocrânes peuplant la Terre, d'autant que certains endocrânes peuvent en cacher un autre (endocrânes siamois), que certains autres peuvent vous claquer dans les doigts pendant l'opération de comptage (rupture de l'endocrâne) et que certains autres encore sont en réalité dénués de tout sens (endocrâne d'Audrey Pulvar, ça faisait longtemps).
Que déduire de tout cela alors ?
Eh bien que, comme l'aurait dit Fox Mulder avec sa sagacité légendaire, la vérité est ailleurs.
L'endocrâne ne peut être mathématisable que si la mathématisation est possible.
D'où la vraie question : la mathématisation, mythe ou réalité ?
Alors, qui s'y colle ??!
Mathos, juste avant son enlèvement : une étoile, deux étoiles...
Franchement, il y a des jours où je regrette vraiment de ne pas avoir de blog, ce sujet me tentait. J'avais, je crois, quelques éléments de réponse intéressants. Tant pis.
RépondreSupprimerDans tout raisonnement scientifique, il faudrait déjà définir les préalables : Qu'est-ce qu'un endocrâne, quel est l'intérêt de le mathématiser, la réponse à la question n'est-elle pas biaisée par des à priori, les démonstrations empiriques peuvent-elles effectivement faire avancer la connaissance sur un sujet aussi épineux ? En recoupant les trois textes sur le sujet, j'en tire la conclusion que l'endocrâne n'est PAS mathématisable. Aucune formule mathématique ne peut résumer par quelques symboles, même judicieusement agencés, la grâce, la drôlerie en un mot l'élégance de vos cerveaux complexes et tout à fait uniques !
RépondreSupprimerJe pense qu'avant de savoir si l'endocrâne est mathématisable ou non, il faudrait quand même s'efforcer de dépassionner un minimum le débat.
RépondreSupprimerJe rejoins Isis, la mathématisation de l'endocrâne est impossible, et Ginger en a fait une démonstration magistrale.
RépondreSupprimerZut, j'avais pourtant laissé un commentaire hier matin, c'était le premier en plus ! Bref, je disais que ton article prouve au moins une chose, c'est que contrairement aux idées reçues, on peut être mathématicienne et hyper jolie (merci Mathos !)
RépondreSupprimerIl faudra que tu me donnes les coordonnées de ton ancien professeur, Tulipe Bleue, je vais lui écrire pour dissiper définitivement le malentendu !
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