vendredi 14 octobre 2011

Eh bien lavez maintenant !

Avant-hier soir, j'ai reçu mes collègues chez moi pour une chouette soirée.

 

En fait, à l'origine, je devais les recevoir le jeudi de l'Ascension, mais il s'est avéré que les parents de Ludovic revenaient pile à ce moment-là de Suède, alors j'ai accepté on a décidé de reporter.

 

J'avoue que ce changement de programme ne m'aurait pas trop dérangée si je n'avais pas déjà fait en partie mes courses, et si je n'avais pas du coup été obligée de m'enfiler toute une barquette familiale de filets de poulet pendant les deux jours qui précédaient mon départ en week-end, date de péremption oblige...

 

Mais bon, j'aime bien le poulet.

 

Puis, il y a eu juillet et août, et tout le monde est parti en vacances. 

 

Puis, il y a eu septembre, et tout le monde est rentré et a dû se réadapter aux régulations de trafic du métro, aux difficultés relationnelles avec la concierge, et même aux dossiers (on avait un peu oublié ce que c'était en fait). 

 

Et puis, octobre est arrivé et on m'a dit : Au fait, ce dîner, c'est pour quand ?!!

 

Ils avaient l'air tellement d'y tenir, mes collègues, sans doute parce que leurs soirées ne sont pas bien drôles lorsque je suis hors du champ de la caméra de leur vie, que j'ai fini par fixer ça au 13 octobre.

 

Et le 13 octobre, comme les parents de Ludovic avaient cette fois décidé de rester en Suède, nous avons passé une excellente soirée tous ensemble.

 

J'ai raconté comment l'examinatrice qui m'avait refusé pour la 5ème fois le permis est morte écrasée sous un arbre ; Camille s'est moquée des gens qui regardent Patrick Sébastien ; nous avons repris notre vieux débat sur est-ce que DSK est vraiment un pervers ou pas...

 

Et puis aussi, nous avons bien mangé et bien bu. 

 

Bref, une vraie soirée réussie ! Celle que quand tu t'endors le soir, tu te dis que ça valait le coup de passer quelques heures à faire les courses nécessaires, à cuisiner, à remettre ton appartement en ordre et à traverser Paris avec deux chaises pliantes Conforama sous le bras pour que tout le monde ait de quoi s'assoir...

 

Oui, mais voilà, on oublie un peu trop vite là où le bât blesse. 

 

C'est lorsque l'on se réveille le lendemain, que l'on se dirige pas très frais vers la cuisine pour se préparer un petit déjeuner salvateur, et que tout à coup on (re)découvre ces HORRIBLES piles de vaisselle sale qui débordent de toutes parts... 


      vaisselle sale

 

... ces assiettes, ces flûtes de champagne, ces casserolles, ces verres à vin, ces plats, ces couverts, qui semblent vous narguer depuis l'évier : 


Vous vous êtes bien amusés ??! Eh bien, lavez maintenant !!


Les vicieuses, elles savent très bien que tout le monde est parti et qu'il n'y a plus que vous pour faire cette vilaine besogne...

 

Mais bon, tout vient à point à qui sait attendre : un jour, j'aurai un lave-vaisselle, et rira bien qui rira le dernier !

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