Voilà l'une des questions qui figurait dans le très sérieux questionnaire adressé à l'ensemble des gens qui exercent la même profession que moi (des gens très équilibrés, donc) pour cerner leurs attentes profondes à quelques semaines des Présidentielles.
J'avoue - à ma grande honte - que ma conscience éco-citoyenne sans doute plus proche de celle de l'homme de néandertal que de celle du Commandant Cousteau, ne s'était encore jamais penchée sur un tel point...
Jusque là, je m'étais contentée de réfléchir, avec tous les autres gens-du-comptoir-du-café-du-commerce, aux grandes thématiques novatrices abordées lors du journal télévisé de TF1, telles que :
- Est-ce que c'est bien qu'on arrête de distribuer des sacs plastiques chez Monop' ? (Non, parce que ça m'oblige à encombrer mon sac à main déjà très encombré d'un sac réutilisable et ce surpoids est mauvais pour mon épaule),
- Est-ce que la suppression des zones fumeur dans les lieux publics est une bonne chose ? (Ca m'est totalement égal vu que je ne fume pas et que l'odeur de la cigarette ne me dérange pas),
- Faut-il virer le paraben de nos produits de maquillage ? (Pourquoi pas si c'est sans effet sur le prix de mon mascara).
Bref, j'étais quand même assez sensibilisée aux questions Environnement & Santé, en attestent ces positions engagées, mais je dois reconnaître que j'étais encore loin d'atteindre le niveau d'introspection Ecologique & Humain de mon questionnaire professionnel...
Du coup, j'ai beaucoup réfléchi à la question de la création du statut de réfugié climatique depuis hier.
Et je suis arrivée à la conclusion suivante : pourquoi pas, mais ça donne accès à quoi ?
Parce que moi qui habite quand même dans l'une des villes les plus polluées du monde, si l'obtention de ce titre me donne droit à des entrées gratis à Eurodisney ou à des réductions sur les stickers Hello Kitty, et bah je suis pas contre !